Pauvreté démographie croissance développement
En 1927, la ville de Toulouse a été retenue pour accueillir cette entreprise, car considérée en effet à bonne distance d'un possible « front de l'Est » avec l'Allemagne. A cette époque l'entreprise se trouvait à environ 5km au sud-ouest du centre de Toulouse ce qui ne présentait alors aucun véritable risque de proximité pour les habitants.
Cependant, 80 ans après son installation, le site AZF s'est rapidement retrouvé encerclé par l'agglomération toulousaine (des quartiers industriels pour loger le personnel) malgré les risques potentiels d'une proximité directe avec le site pourtant classé Seveso. Le classement Seveso étant une directive européenne qui impose aux Etats membres d'identifier les sites industriels présentant des risques. L'usine AZF étant une usine chimique et présentait déjà des risques non négligeables.
[...] Cependant, dans notre cas, on remarque que malgré les précautions, des catastrophes peuvent se produire. Il existe aussi, dans la législation européenne, la directive Seveso 2 (du nom de la catastrophe de 1976. Cette directive impose aux états membres de répertorier tous les sites présentant un risque potentiel pour sa population ainsi, l'État applique désormais le principe de précaution, ayant appris des catastrophes passées. Chaque nouveau site à risque est obligé de subir des contrôles réguliers. De plus, les sites à risque mènent aussi des campagnes de prévention interne. [...]
[...] Jusqu'en 2005 (date convenue d'après le contrat), l'usine AZF était la propriété d'une société, regroupant une partie des activités chimiques du groupe TOTAL depuis sa fusion avec ELF AQUITAINE. Cette société, la GRANDE PAROISSE après 2005 et après la catastrophe, fait raser et assainir le site. C'est le 21 novembre 2001, en pleine crise du terrorisme car à peine dix jours après les attentats du 11 septembre, du World Trade Center, que l'usine AZF explose en France. Cette explosion aura été causée par un stock important d'ammonitrate, ravageant le site et une partie de la ville de Toulouse. [...]
[...] Cette nuance est en effet très importante pour le jugement du 19 novembre 2001. Dans le cas présent, par manque de preuves et d'éléments concrets les deux partis ont été relaxés. Les causes réelles de la catastrophe n'ont pas encore pu être identifiées devant les tribunaux. Cependant une série d'hypothèses possibles sont toujours envisagées, et qui pourraient ranger cet évènement au grade de catastrophe accidentelle L'une d'entre elles veut que la catastrophe soit parti d'une fuite de gaz provenant de l'usine de la SNPE qui produit des poudres et explosifs. [...]
[...] On image alors un acte de vengeance d'un employé suite à son licenciement ou à un litige avec un de ses dirigeants. Malheureusement, encore une fois, aucun élément ne semble directement accuser un dirigeant ou employé de l'usine, ce qui n'éclaire pas d'avantages les incohérences d'ordre. Les thèses d'explosions volontaires causées par une source interne à l'usine, c'est-à-dire soit par un dirigeant soit par un employé, ne pouvant être exploitées faute de preuves, de nouvelles hypothèses sont émises à savoir celle de l'attaque terroriste. [...]
[...] Ils se sont servis de témoignages recueillis par la police sur les symptômes et les impressions (paralysie, tétanisme, souffle ressenti ) ressenties par les victimes de la catastrophe d'AZF pour les comparer avec ceux des symptômes et impressions ressentis dans des attentats terroristes, notamment ceux ressentis lors d'envoi de deux missiles à quelques secondes d'intervalles. Il s'est alors avéré que la catastrophe d'AZF pouvait être aisément comparée au scénario de l'attentat, remettant alors en avant la thèse terroriste. Malgré les demandes et éléments avancés par Maitre Foreman, l'enquête ne fut pas poursuivie. [...]
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