Une nécessité : augmenter la productivité et les rendements des agrosystèmes

Thèmes abordés

productivité, rendements des agrosystèmes, agriculture, amélioration des sols, irrigation

Résumé du document

L'agriculteur peut augmenter la productivité de son agrosystème par de multiples procédés pouvant influencer le milieu environnant ou bien la production même.
Il existe d'abord des méthodes naturelles comme la rotation des cultures, le labourage ou l'amélioration des sols. Cette dernière consiste à fournir à la terre les éléments dont elle a le plus besoin pour que le maximum de ses capacités soit exploitable.
Il s'agit par exemple d'apports de calcaire, si la terre est trop acide, ou de tourbe si le sol est trop léger. L'irrigation est également employée ; un arrosage maîtrisé et adapté à la plante permet d'optimiser au mieux les rendements.

Extraits

[...] -Quoique nécessitant des investissements économiques initiaux onéreux, la multiplication végétative in vitro inclut un intérêt économique. En effet, elle accélère la rapidité des récoltes et réduit les coûts d'entretien des pieds mères ce qui rentabilise indéniablement l'investissement préalable. -Le clonage est réalisé via un contrôle permanant et facile des facteurs environnementaux. -Ce procédé se distingue par une production souple et extensible qui s'adapte ainsi à la demande. -Enfin, le clonage se réalise en multipliant l'individu d'origine tout en conservant son information génétique. Il permet ainsi de multiplier des êtres à caractères sélectionnés. [...]

[...] Ainsi, l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) connue sous le nom de la vache folle puise ses origines dans l'utilisation de farines animales. Toutefois, face à l'agriculture intensive toujours en quête de meilleurs rendements et très consommatrice en pesticides, deux types d'exploitation défavorisant voire prohibant (agriculture biologique) l'utilisation de produits chimiques et d'OGM, l'agriculture biologique et l'agriculture intégrée, connaissent une forte croissance. Le plan Objectif Terres 2020 mise en place en 2009 par Michel Barnier alors Ministre de l'agriculture et de la pêche en témoigne. [...]

[...] L'eau est de cette façon polluée et peut parfois être impropre à la consommation de par sa toxicité. De ce phénomène découle le processus d'eutrophisation. Il s'agit du développement excessif de végétaux chlorophylliens s'alimentant d'éléments apportés par le lessivage. L'eutrophisation cause une diminution de l'oxygène (asphyxie) dans le cours d'eau et ainsi la disparition d'espèces végétales et la mort d'espèces animales s'y développant. Les marées vertes en Bretagne correspondent à un aperçu de ce processus à son apogée qui se définit par une contamination des rivages et des littoraux. [...]

[...] Elle consiste à accroître la quantité d'éléments minéraux présents dans le sol. Pour ce faire, l'agriculteur a le choix entre des déchets organiques naturels (fumier, lisier, ) qui seront dégradés en éléments minéraux par les bactéries du sol et des engrais minéraux chimiques (azote, phosphore par exemple). Comme l'illustre le document 1 qui présente le rendement d'une céréale en fonction de la dose d'engrais fournie, la quantité d'éléments minéraux dans le sol n'est pas proportionnelle au rendement. Ainsi, l'agronome se doit de rechercher le volume optimal d'éléments minéraux propice à une productivité maximale. [...]

[...] Il est aussi très coûteux puisque peu d'individus évoluent dans un ample territoire. Amélioration des races animales ou végétales Des progrès considérables grâce à des connaissances de plus en plus importantes en génétiques. Expliquez ces progrès mais aussi l'impact pouvant être négatif sur l'Homme et l'environnement. L'amélioration des espèces a pour but de créer de nouvelles variétés à partir d'individus déjà existants. Elle puise ses racines dans plusieurs découvertes historiques, de la découverte de la sexualité des végétaux vers 1700 à celle de la molécule d'ADN en 1983 en passant par les travaux de Gregor Mendel sur la génétique au cours du XIXème siècle. [...]