La lutte chimique consiste à pulvériser sur le végétal une bouillie contenant une ou plusieurs substances chimiques capables d'empêcher la pénétration d'un agent pathogène ou de stopper le développement d'une maladie ou d'un ravageur ou de le détruire.
Cette lutte met en oeuvre un produit qui doit être toxique pour le parasite mais doit être sans action dommageable pour la plante et ne doit pas laisser de résidus toxiques pour le consommateur. C'est pourquoi une règlementation sévère régit la vente et l'utilisation des pesticides (...)
[...] La lutte intégrée nécessite donc une bonne connaissance de la biologie des ennemis, des facteurs influençant leur développement, des auxiliaires. La lutte intégrée associe tous les moyens de lutte Pratique de la lutte intégrée notion de seuil de tolérance C'est une donnée fondamentale en lutte intégrée. C'est une donnée chiffrée qui indique à partir de quelle limite une intervention phytosanitaire sera necessaire. On évalue le risque lié à la densité des ennemis des cultures. Ce seuil de tolérance varie avec le ravageur, l'espèce attaquée, l'époque et la méthode de contrôle. [...]
[...] Dans le cas des maladies cryptogamiques, ils peuvent être à action préventive ou à action curative. Le rythme d'exécution - Les traitements systématiques : l'agriculteur intervient à des rythmes fixes (suivant la persistance d'action du produit) sans tenir compte des risques réels de contamination. - Les traitements basés sur les stades de réceptivité : traitements systématiques prédéterminés. Exemple : traitement contre la tavelure du pommier au stade C3, traitement contre le puceron cendré stade E (pré floraison). - Les traitements à dates variables : la date du traitement est déterminée par 3 facteurs : la biologie du parasite, la réceptivité du végétal et le climat. [...]
[...] Ainsi mâles et femelles ne peuvent se retrouver et des femelles pondent des œufs stériles, ce qui empêche le développement de la population de ravageurs. Les diffuseurs à phéromones doivent avoir été installées avant la période d'accouplement. Cette lutte est utilisée en particulier contre la tordeuse de l grappe, la tordeuse orientale du pêcher, le carpocapse du pommier La lutte intégrée 1 Principe La lutte intégrée est définie comme l'emploi combiné et raisonné de toutes méthodes dont on dispose contre les différents ennemis des cultures, de façon à maintenir leurs populations à un niveau assez bas pour que les dégâts occasionnés soient économiquement tolérables. [...]
[...] méthodes de contrôle Pour disposer d'une bonne méthode de contrôle il faut préciser les points suivants : - L'échantillon : en verger, on obtient une précision acceptable avec un échantillon de seulement 100 organes répartis à raison de 2 organes/arbre sur 50 arbres par unité culturale. - Le mode d'estimation du risque : pour des ravageurs comme les pucerons, les acariens qui ne deviennent dangereux que lorsque le nombre est élevé, on a estimé le risque que court la culture selon le critère simple de fréquence d'occupation (en - La détermination des périodes critiques : on a déterminé des périodes critiques liées à : des stades phénologiques, des dates, des résultats du piégeage. [...]
[...] - Les micro-organismes contre les insectes : la bactérie Bacillus thuringiensis synthétise un cristal protéique qui a une activité larvicide sur les insectes lépidoptères, coléoptères, diptères, en agissant sur leur tube digestif. On utilise cette bactérie pour lutter contre les tordeuses de la grappe de la vigne, la chenille processionnaire du pin en forêt - Les nématodes entomopathogènes : vers microscopiques qui pullulent dans le sol et vivent en symbiose avec des bactéries insecticides. Les nématodes entrent dans la larve de l'insecte, libèrent les bactéries qui attaquent le corps, les nématodes se nourrissent du tissus de la larve. [...]
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