Le Centre de Recherche de l'Épidémiologie des Désastres (CRED) de Louvain, en Belgique, fait depuis 1974 des recensements à propos de ces risques naturels. En 1974, on a recensé + de 6300 désastres (sans compter les épidémies), 5 milliards d'individus ont été frappés dont 2 millions de victimes. De 1994 à 2003, 255 millions de personnes ont été touchées et 58 mille sont décédées.
[...] La vulnérabilité va diminuer à mesure que l'on prenne des mesures pour se protéger des aléas. Un même enjeu peut être plus ou moins un aléa. Elle montre une orientation à l'échelle de la planète. o Une répartition orientée à l'échelle de la planète On observe une concentration préférentielle de la population dans les zones à risques, de concentration des enjeux qui, à l'échelle de la planète ou locale, est un enjeu principal. Il existe une attirance envers certains secteurs, naturellement menacés pour des enjeux économiques (zones de déjection des torrents). [...]
[...] Cela aggrave la vulnérabilité : on perd la mémoire face à un certain niveau de risque, on perd ce sentiment de risque. Quand on accroît les enjeux, on peut provoquer une catastrophe majeure en augmentant la vulnérabilité. Certains pays n'ont pas le choix de l'espace, comme l'Islande et donc optent pour des zones à risque. Pour palier ce déficit de mémoire, on met en place l'éducation, l'information, la prévention du risque dans la réglementation, opération qui redonne une culture du risque. La faiblesse des décideurs locaux face aux pressions extérieurs. [...]
[...] o Les risques économiques, géopolitiques et sociaux : dangers engendrés par des conflits par rapport avec les énergies non renouvelables. o Les risques de la santé. Les catastrophes Définition Evénement subit qui cause un bouleversement, pouvant entraîner des destructions, des morts. Matérialisation brutale de l'impact de l'aléa qu'il soit naturel ou entropique sur la sté ou ses territoires. C'est la notion de risque qui se concrétise. On va la définir par rapport à l'ampleur des dégâts et l'ampleur des pertes humaines. [...]
[...] C'est une série de combinaisons hydrologique et géodynamiques qui possèdent plusieurs composantes : Une composante énergétique : intensité du phénomène ; Une composante temporelle : probabilité d'occurrence du phénomène, fréquence de retour, notion purement statistique ; Une composante spatiale : territoires sur lesquels se produisent les phénomènes. Typologie des aléas d'origine naturels. 1er type : Aléas d'origine géologiques ou géodynamiques : séismes, éruptions volcaniques liés à la tectonique des plaques de la lithosphère les unes par rapport aux autres. Il existe 2 cas de figure : a. les zones de subduction : séismes superficiels, intermédiaires ou profonds. Plaque continentale qui se jette sur une plaque océanique. b. [...]
[...] ) ; o un impact culturel (destruction du patrimoine historique). Pour qualifier ces catastrophes, on dit qu'elles ont surtout une connotation physique (humaine et économique). Néanmoins, elles peuvent avoir aussi des impacts indirects à long terme, par exemple le développement des épidémies au Pakistan qui s'ajoutent sur une longue durée. La mesure des catastrophes est réalisée par des échelles empiriques Il existe 2 modes de mesure : - L'identification sur l'intensité du phénomène, pr le séisme on l'appelle l'échelle macrosismique d'intensité qui consiste à classer les effets du séisme sur les conséquences matérielles (échelle de niveau 12).Elle prend en compte essentiellement la surface - L'identification sur la magnitude, pour le séisme c'est l'échelle de Richter (1935 en Californie). [...]
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