Biodisponibilité, contamination des sols, pesticide, One Health, risque, écotoxicologie, bioaccumulation, Bio-indication passive, Bio-indication active, pollutions chimiques d'origine anthropique, métabolisation, xénobiotique
Les constatations de l'ampleur et de la gravité de la pollution de l'écosphère dans les années 1960 ont été à l'aube de la naissance de l'écotoxicologie.
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Depuis la sédentarisation, sur plusieurs millénaires, les pollutions ont été majoritairement microbiotiques, métalliques et de gaz à effet de serre : produits urinaires et fécaux, carcasses, ordures, transformation du métal, combustion incomplète du bois. Au Moyen Âge, première réglementation écologique connue en 1382 contre les « fumées malodorantes nauséabondes » à Paris par Charles VI. Pendant l'époque industrielle : exacerbation des besoins en ressources énergétiques et minières. Premières interrogations philosophiques sur notre impact sur l'environnement en 1884 par G.P. Marsh. Au XXe siècle, accélération exponentielle de l'intensité de l'impact et de la diversité des polluants : révolution de la chimie moderne (pétrole, nucléaire, agrochimie, synthèse organique...), augmentation de la population et de ses besoins. Au XXIe siècle, caractérisation des pollutions émergentes massives dans l'écosphère : micropolluants, médicaments, phytosanitaires, plastiques...
[...] Contaminant : substance qui se trouve où elle n'est pas naturellement présente ou dans des conditions supérieures à la normale. Polluants : contaminants ayant des effets délétères sur l'environnement. Un polluant peut être physique, chimique, biologique ou artificiel. Xénobiotique : molécule se trouvant dans un organisme mais qui lui est étranger généralement polluant. Macropolluant : molécule naturellement présente ou de synthèse présentant un risque qu'à de fortes concentrations ou mg/L). Micropolluant : composés minéraux ou organiques ayant des effets toxiques à faible concentrations ( [...]
[...] Biodisponibilité toxicologique : concentration en contaminant biodisponible environnementalement qui causera des effets toxiques sur les organismes. Schéma ADME (à la base de la biodisponibilité toxicologique) Absorption : Distribution : lorsque le contaminant est absorbé, il est diffusé dans la circulation systémique de façon plus ou moins importante en fonction de son affinité avec les protéines circulantes, tissulaires, du débit de perfusion de l'organe concerné et des « barrières » de l'organisme. Certains organes sont ainsi plus touchés que d'autres. Métabolisation : le contaminant peut être métabolisé par le système enzymatique. [...]
[...] Toutes les voies (respiratoires, digestives ou cutanées) sont impliquées. Bioamplification : hausse cumulative de la concentration d'une substance à mesure de sa progression dans le réseau trophique (d'autant plus importante que le polluant est persistant). BAF = Corganisme n / Corganisme n-1 Bioconcentration : processus par lequel une substance prélevée dans le biotope d'un être vivant va se concentrer dans l'organisme à des concentrations supérieures à celles retrouvés dans le milieu environnant. BCF = Corganisme / Cmilieu VOIE DE CONTAMINATION DES SOLS PAR LES PESTICIDES BIODISPONIBILITE Disponibilité environnementale : concentration en contaminant dans la matrice qui est mobiles. [...]
[...] Rémanence : stabilité ou résistance à la dégradation conditionnée par différents facteurs : - les caractéristiques physico-chimiques - les interactions avec divers processus de dégradation abiotique ou biotique (photodégradation / protolyse / hydrolyse / oxydation / réactions acido-basique). Ces processus transforment parfois le contaminant en une molécule encore plus toxique que la 1ère. Eutrophisation C'est la prolifération massive d'algues dû à une forte concentration en azote et phosphore sur une étendue d'eau. Stress oxydant C'est la perturbation de la balance entre production d'ERO (espèces réactives à l'oxygène) et les capacités de défense anti-oxydantes. [...]
[...] Génotoxicité Les agents génotoxiques peuvent causer des lésions de l'ADN qui sont à l'origine de cancers. Diminution de la variabilité génétique La toxicité d'un contaminant peut être à l'origine d'une diminution de la variabilité des allèles au sein d'une population où seuls les individus résistants survivent et peuvent générer une descendance ce qui a plusieurs conséquences : Consanguinité : union entre 2 individus apparentés. Cela augmente la probabilité d'obtenir un individu homozygote et entraîne un déficit en hétérozygote sur l'ensemble du génome. [...]
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