Les sociétés sont donc plus sures mais on voit apparaître de nouveaux risques. Depuis 1950, l'impact qu'exerce l'humanité sur le système Terre change qualitativement et quantitativement donc apparaissent des risques nouveaux dont on commence à prendre conscience.
Pour comprendre ce changement, il faut s'intéresser aux facteurs économiques et démographiques.
La révolution du Néolithique : il y a 100 000 ans, il y avait entre 2 et 15 millions d'habitants sur Terre ; 2millions il y a 350 millions d'années, 1 milliard à la fin du XIXe siècle, 3 milliards en 1950 et 6 milliards en 2000 (...)
[...] Critique de la Deep Ecology Peut-on construire un système juridique qui ne serait pas anthropocentriste ? On aurait deux solutions : une solution restreinte et une solution généralisée. M.-A. Hermitte : donner le statut de sujet de droit à quelques écosystème particulièrement menacés (1990). Ch. Stone : conférer le statut de sujet de droit à tous les êtres naturels (1972). En 1985, il se rend compte qu'il faut leur donner une considération légale pour qu'on puisse les défendre. Un système juridique nécessite : le fait d'ester en justice (de porter un conflit devant la justice). [...]
[...] C'est le devoir de notre espèce vis-à- vis du tout d'éliminer de nos effectifs ( ce texte montre jusqu'où irait la Deep Ecology. Si la valeur suprême n'est plus la personne mais la survie et même le bien- être de la communauté biotique, alors en conséquence, on doit la condamner à une réduction drastique de ses effectifs. Conclusion : >La Deep Ecology doit être rejetée car : elle n'est pas efficace : face aux problèmes environnementaux, sur un plan juridique, l'essentiel est la prévention et le système juridique prôné est un système impraticable. [...]
[...] Le principe responsabilité. Hans Jonas part de l'idée que les pouvoirs que nous confèrent à la fois les techniques et les marchés ont radicalement changé les possibilités d'action des Hommes. Nous sommes capables, en accumulant des gestes très simples de compromettre l'existence de l'humanité dans le futur et de modifier les qualités proprement humaines de la vie via les manipulations génétiques. Remarque : dans ce contexte nouveau, l'idéologie du progrès héritée de Francis Bacon devient dangereuse compte-tenu de la nouveauté de nos possibilités d'actions, il faut repenser nos obligations morales. [...]
[...] Il rejette le système des démocraties occidentales fondées sur le respect conjoint du : principe de la souveraineté populaire : c'est le peuple en totalité qui constitue le souverain et donc le détenteur de l'autorité légitime ( il débouche sur le suffrage universel. Principe de l'Etat de droit : l'Etat au sein duquel tant les gouvernants que les gouvernés sont assujettis à la loi. ( le pouvoir des gouvernants est strictement délimité par la loi. L'affirmation des droits de l'Homme et du citoyen c'est-à-dire de l'individu. Le pouvoir politique, quel qu'il soit, est limité. [...]
[...] Pour Lock, chacun est propriétaire de son corps et de ses biens (les terres qu'on cultive). La dernière part de cet héritage est composée des sciences galiléenne et newtonienne. La physique moderne et la bible ont convergé pour faire apparaître l'Homme comme un être étranger à la nature. Elle réduit toute espèce de mouvement au mouvement physique comme non fléché par le temps et réversible ( l'Homme est bien un être à part. ( Cette idéologie économique rassemble tous les acquis des civilisations antérieures. [...]
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