développement, durable
Le développement durable cherche à concilier un objectif de croissance actuelle avec la satisfaction des besoins des générations futures.
Les origines remontent à la création du Club de Rome en 1968 qui en 1971 prône la croissance zéro et l'incompatibilité du développement économique avec la protection de la planète à long terme. Il prévoit, au cours du XXI° siècle, une diminution brutale des populations dues à la pollution, à l'appauvrissement des sols cultivables et à la raréfaction des ressources énergétiques.
La Conférence des Nations unies sur l'Environnement humain à Stockholm ajoute pour la première fois, des questions d'ordre écologique aux préoccupations internationales. Elle crée le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).
[...] Pour atteindre les objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre, l'UE a choisi les bourses d'échange de droits à polluer (permis négociables) et la taxe carbone (écotaxe sur le contenu en carbone du carburant utilisé) Actuellement de la réglementation nationale dans le domaine de la préservation de l'environnement est d'origine communautaire : La loi sur la responsabilité environnementale Le principe de réparation du dommage écologique causé aux biens inappropriables Le principe de pollueur-payeur (directive européenne de 2004) L'Europe en 2008 a adopté le paquet énergie-climat qui définit des objectifs jusqu'en 2020. En 2007, en France, le Grenelle Environnement a réuni les représentants de l'Etat et ceux de la société civile. Ensemble, ils ont défini des projets de lutte contre les changements climatiques, de maîtrise de la demande d'énergie, de préservation de la biodiversité, des ressources naturelles et d'un environnement respectueux de la santé La mise en œuvre de ces politiques Elle varie beaucoup d'un pays à l'autre. L'Europe est en avance sur les exigences internationales. [...]
[...] Les pays pauvres ont besoin de la croissance de leur économie pour répondre aux besoins de leurs populations et pour éviter la surexploitation de certaines ressources. Le principe de précaution Lorsqu'une action ou une découverte peut entraîner des dommages, il faut évaluer les risques et si nécessaire prendre les mesures correctives Le principe de participation L'Etat n'est pas le seul responsable du développement durable. La réalisation des objectifs ne peut aboutir que si l'ensemble de la société civile agit : les entreprises privées, les entreprises publiques, les associations, les ONG, les syndicats et les citoyens. [...]
[...] Elle utilise des instruments différenciés : Des réglementations contraignantes : normes européennes sur le rejet des gaz polluants Des incitations fiscales : réduction d'impôt pour améliorer l'isolation thermique des habitations ou des pénalisations (écotaxes) Des régulations par le marché : marché européen des permis d'émission de CO2 Les résultats sont encore incertains, les objectifs 2020 sont encore éloignés. [...]
[...] Section I Un constat et des indicateurs 1 L'apparition des contraintes environnementales La croissance n'a pas que des effets positifs. Le concept d'externalité en 1932 a été introduit par Arthur C. Pigou pour corriger l'incapacité du marché à prendre en charge les problèmes liés à la dégradation de l'environnement et à la répartition des revenus. La croissance s'accompagne de nombreuses externalités négatives : L'épuisement des ressources naturelles Des ressources sont épuisables comme le gaz naturel, le pétrole, le charbon. D'autres sont renouvelables comme les zones de pêche, les forêts Lorsque la demande devient très importante, toute exploitation intensive peut soit tarir soit en empêcher le renouvellement. [...]
[...] Il est entré en vigueur le 1er février 2005. Il a été ratifié par 172 pays mais pas par les Etats-Unis (à l'origine de des émissions mondiales ont annoncé en mars 2001 leur refus de ratifier le protocole ; les PED qui ont ratifié le protocole auront de simples obligations d'inventaire d'émissions polluantes) Economie Année Le sommet de Johannesburg En 2002, il a poursuivi avec beaucoup de difficultés l'œuvre entreprise. Plus de cent chefs d'Etat ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. [...]
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