L'importance et l'impact des effets négatifs de la croissance des économies au niveau mondial ont conduit à développer le concept de « développement durable » qui tend progressivement à s'imposer comme perspective à long terme. Or, dans le même temps, les définitions que l'on donne du développement durable ne se comptent plus, et, dans bien des cas, on reste frappé par leur caractère extrêmement vague, notamment lorsqu'on tente d'introduire les conséquences qu'elles impliquent, tant au niveau individuel que collectif.
[...] Comme tout indicateur, l'empreinte écologique a ses limites, notamment parce qu'elle ne prend pas en compte la production d'électricité nucléaire car ces déchets sont par nature inassimilables. Elle ne dit rien, également, sur les aspects sociaux et la qualité de la vie. Si elle n'épuise pas le sujet du DD, elle représente malgré tout un instrument incontournable de la mesure de la crise écologique. ANNEXE 3 L'indice planète vivante (IPV) L'indice Planète Vivante (IVP) est un indicateur conçu pour surveiller l'état de la biodiversité dans le monde. [...]
[...] Si le taux de profit réel est supérieur à ce taux de ‘profit naturel', il y aura investissement net et donc accumulation nette, c'est-à-dire croissance. A l'inverse, s'il lui est égal (voire inférieur, ce qui serait pire), il y aura un état stationnaire sans accumulation nette de capital : l'investissement brut sera égal au remplacement du capital existant. Si le taux réel est inférieur au taux naturel, il y aura une baisse du stock de capital c'est-à-dire décroissance. Or, pour Smith, le taux de croissance du stock de capital constitue un facteur qui explique la baisse du taux de profit pour plusieurs raisons : d'une part, les occasions d'investir de façon profitable sont de plus en plus rares et on enregistrera une augmentation des coûts, surtout salariaux, d'autre part, la concurrence à laquelle se livrent les entreprises tant sur le marché des biens et services que sur le marché du travail entraîne une baisse du taux de profit. [...]
[...] Cependant, en matière de minerais, il convient d'assurer aux exportateurs une plus grande part de la valeur ajouté et d'améliorer l'accès au PVD, tout au moins ce qui n'en disposent pas. Enfin, la prévention et la réduction de la pollution de l'air et de l'eau restent une tâche incontournable car la qualité des ces éléments est fondamental. Les pays concernés devraient donc établir des normes qui fixent des seuils d'émission en tenant compte des effets à long terme. Réorientation des techniques et maîtrise des risques. [...]
[...] Ce qui implique que l'aide au développement subisse un coup d'arrêt qui peut lui être fatal. Circonstance aggravante, la réduction du commerce international due à la crise ne devrait pas faciliter les exportations agricoles des pays émergents, de même que les investissements à l'étranger risquent de régresser pour les mêmes raisons. Au total, il semblerait que les investissements dans l'agriculture diminuent, ce qui ne peut avoir qu'un impact négatif sur la production : rappelons que c'est précisément la baisse de l'investissement dans l'agriculture durant ces vingt dernières années qui est à l'origine de la crise alimentaire[38] de 2008. [...]
[...] Ainsi, alors que la quantité moyenne de déchets par habitants est légèrement supérieure à 220 kg en 1965, elle passe à près de 350 kg en 1995 et à plus de 38O kg en 2005. Malgré la mise en place du tri sélectif, nous produisons à titre individuel de plus en plus de déchets. En outre du poids total des déchets produits que nous rejetons ne sont pas recyclés. On imagine le niveau croissant des nuisances de tous ordres lié au stockage de ces déchets, nuisances associées à des pollutions beaucoup plus importantes et potentiellement beaucoup plus dangereuses. [...]
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