Les catastrophes naturelles augmentent, que ce soit en termes de fréquence, de complexité, d'étendue ou de potentiel destructeur. Au cours des deux dernières décennies, tremblements de terre, tempêtes, tsunamis, inondations, glissements de terrains, éruptions volcaniques et feux de friches ont décimé des millions de personnes, coûté la vie d'au moins un milliard d'autres personnes et causé d'énormes ravages économiques.
Il existe un lien fondamental entre développement et prédisposition aux aléas. Il n'y a pas de miracle: la pauvreté est bien corrélée à cette prédisposition. Les pays pauvres et en développement sont ceux pour qui le coût humain et la facture économique et sociale sont les plus lourds, faute de ressources, d'infrastructures et de dispositifs de sécurité pour la préparation aux catastrophes naturelles et à leur prévention.
Le risque de catastrophes naturelles est aggravé par la croissance démographique, l'urbanisation, la dégradation de l'environnement, l'existence d'habitations et d'édifices publics non conformes aux normes, l'insuffisance d'entretien des infrastructures, ainsi que par une pauvreté difficile à supporter dans de nombreuses communautés. Devant une croissance démographique galopante, l'augmentation des infrastructures publiques et privées et un accroissement persistant d'une urbanisation et d'une industrialisation désordonnées, le risque que l'humanité connaisse de plus grandes tragédies trouvant leur origine dans les risques naturels est appelé à s'intensifier au cours des prochaines années et au fil de ce siècle.
Le tribut occasionné par les catastrophes sera particulièrement âpre, voire dramatique, dans les pays pauvres. Il s'avère nécessaire de recourir à des approches intégrées dans la mise en place de la planification et des politiques de développement, prenant en compte les objectifs d'atténuation des catastrophes, dans l'intérêt du processus de développement socio-économique.
Des analyses coût-avantage corroborent la nécessité des mesures prises en faveur de la prévention des catastrophes.
[...] Les catastrophes naturelles proviennent des risques naturels. Elles constituent une faille importante dans la viabilité et une rupture dans le progrès socio-économique.Toutefois, les catastrophes naturelles ne sont pas à 100% " naturelles certaines étant le fait de l'homme. Ainsi, le déboisement peut porter les inondations à leur paroxysme. Une densité très forte de population dans des régions prédisposées aux aléas ou dans des villes ou habitats où les maisons ou infrastructures ont été construites sans respecter les normes de sécurité ou bien où la planification de l'occupation des sols laissant à désirer entraîne, à l'issue d'un tremblement de terre, des répercussions catastrophiques, même à faible échelle Histoire Des catastrophes naturelles Evolution du nombre des "grandes catastrophes naturelles" 1950 2003 (Source München Ré) Grande Catastrophe Naturelle Une catastrophe naturelle est classifiée comme "grande" lorsque la région dans laquelle elle se produit n'est de toute évidence pas en mesure de faire face à la situation et que l'assistance inter-régionale ou internationale s'avère indispensable.C'est généralement le cas lorsque des milliers de personnes sont tuées, des centaines de milliers privées de foyer, ou lorsqu'un pays est victime de pertes économiques considérables, en regard de son niveau de développement. [...]
[...] Les coûts des catastrophes naturelles Les catastrophes naturelles augmentent, que ce soit en termes de fréquence, de complexité, d'étendue ou de potentiel destructeur. Au cours des deux dernières décennies, tremblements de terre, tempêtes, tsunamis, inondations, glissements de terrain, éruptions volcaniques et feux de friches ont décimé des millions de personnes, coûté la vie d'au moins un milliard d'autres personnes et causé d'énormes ravages économiques. Il existe un lien fondamental entre développement et prédisposition aux aléas. Il n'y a pas de miracle : la pauvreté est bien corrélée à cette prédisposition.Les pays pauvres et en développement sont ceux pour qui le coût humain et la facture économique et sociale sont les plus lourds, faute de ressources, d'infrastructures et de dispositifs de sécurité pour la préparation aux catastrophes naturelles et à leur prévention. [...]
[...] Les échelles d'intensité sont généralement graduées en nombres romains et se limitent, pour la plupart, à dix ou douze valeurs. On peut citer : l'échelle Rossi-Forel (aussi notée l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik (aussi notée MSK), l'échelle de Mercalli (notée MM dans sa version modifiée), l'échelle shindo (震度) de l'agence météorologique japonaise, l'échelle macrosismique européenne (aussi notée EMS98) Eruptions volcaniques La terre compte environ 500 volcans en activité, mais ils entrent en éruption assez rarement. Quand cela se produit, les conséquences peuvent être désastreuses. [...]
[...] On en distingue deux sortes : les ont pour origine des séismes très violents provoquant un train de vagues de grande longueur d'onde, imperceptible pour les bateaux. Les "lames de fond", provoqués par des petits séismes ou de glissements sous-marins se traduisant par une ou plusieurs vagues de faible longueur d'onde, mais avec une forte amplitude. Un tsunami (du japonais 津 tsu, port, et 波 nami, vague, donc littéralement vague portuaire est une onde provoquée par un rapide mouvement d'un grand volume d'eau (océan ou mer). [...]
[...] Le bilan économique des pertes est évalué à USD 5.800 Millions. Inondations en Colombie & Venezuela (7-17 février) Des pluies torrentielles s'abattent sur le centre et le nord-est de la Colombie et le Venezuela en provoquant inondations et glissements de terrain meurtriers.Le nombre de victimes est évalué à 108 et des dizaines de milliers d'habitations sont détruites. Séisme en Iran (22 février) Un séisme frappe le sud-est de l'Iran et fait 612 morts et 1400 blessés. Le tremblement de terre, de magnitude 6,5 sur l'échelle de Richter, détruit ou endommage près de 40 villages Séisme en Indonésie (28 mars) Un séisme d'une magnitude de 8,7 sur l'échelle de Richter frappe, lundi 28 mars, le nord de l'île de Sumatra, la région d'Indonésie qui avait été touchée par un tremblement de terre dévastateur le 26 décembre 2004. [...]
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