- aménagement (spécialistes dictionnaire de l'urbanisme) : c'est l'ensemble des actions concertées visant à disposer avec ordre les habitants, les activités, les constructions, les équipements et les moyens de communications sur l'étendu d'un territoire. L'aménagement est une action volontaire impulsée par les pouvoirs publics (gouvernement ou élus selon l'échelle) qui suppose une planification spatiale et une mobilisation des acteurs (...)
[...] Ca permet un certain control de la crue et de stabiliser la berge du fleuve. On construit aussi des nouveaux ports. De nouveaux quartiers voient le jour. Il y a la construction en périphérie de villes satellites notamment Héliopolis (relié par tramway au centre du Caire). En 1947, on compte 50000 habitants à Héliopolis en 1954. La ville reste éclatée et on a une opposition entre la ville ancienne et la ville moderne. La ville ancienne est vidée d'une partie de ses activités économiques et de sa population (qui était une population aisée). [...]
[...] - l'aménagement touristique du littoral Languedoc Roussillon. La mission inter ministérielle en charge de cette opération fut instituée le 18 juin 63. Il s'agissait de valoriser une cote plate, inhospitalière, infestée de moustiques et une région voisine qui avait comme économie uniquement la viticulture (peu stable). On a une administration de mission qui a été crée rattachée au premier ministre et placée sous un seul homme responsable (Pierre Racine) et il a eu les pleins pouvoirs. Il décida seul des aménagements et disposa librement des terrains (qui ont été préempté pour éviter les spéculations financières) et il conçoit un seul plan d'urbanisme régional qui fut adopté par le gouvernement. [...]
[...] Le personnel qui était dans les OREAM a été reconverti dans les services régionaux. Globalement, les métropoles d'équilibre ont eu une croissance plus rapide que les autres grandes villes mais la croissance a été beaucoup moins rapide que les villes moyennes. Les métropoles d'équilibre françaises devaient concurrencer les métropoles étrangères mais ça n'a pas fonctionné (Toulouse concurrençait Barcelone ; Strasbourg, Francfort ; Lyon, Milan ; Lille, Bruxelles). Elles n'ont pas concurrencées, elles n'ont pas gagné de pouvoir par rapport à Paris notamment dans l'économie et les schémas régionaux ont été vite oubliés raisons à l'échec : - le nombre des métropoles qui était excessif On aurait pu prendre 3 villes : Marseille pour la méditerranée ; Lyon pour l'économie et Lille pour l'industrie . [...]
[...] La remise en Etat implique un financement important. Ensuite, on trouve les transports publics car l'agglomération est étendue. Mais il y a une insuffisance du fait de la médiocrité de la voierie, des faibles ressources des habitats, du manque de subventions publiques et de la grandeur de la ville. Paradoxe : faible taux d'équipement individuel de véhicules et pourtant il y a des encombrements spectaculaires dans ces villes (car ça vient moins cher d'acheter une carcasse de voiture par rapport aux transports publics). [...]
[...] Mais hormis le quartier du roi, l'aménagement concerne surtout les quartiers d'habitations européens. Le plan Prost aménage la ville sur un domaine de 1000 hectares prévu pour une population de 150000 habitant : énorme puis insuffisante : 87000 habitants dont 62000 marocains 1923 : Prost quitte le Maroc mais ses options restent valables du point de vue de l'urbanisme mais sur le plan Casablancais, la conjoncture de l'entre deux guerre (crise économique en 1929, déferlement des paysans vers la ville) rendront caduc les prévisions de Prost. [...]
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