Participation politique, démocraties représentatives, démocratie parlementaire, démocratie du public, affaires publiques
Il existe une séparation entre gouvernants et gouvernés, dans la mesure ou la démocratie se définit comme « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Les gouvernés ne peuvent donc pas rester passifs malgré cette séparation.
Il faut donc des systèmes permettant et autorisant les gouvernés à intervenir dans les affaires publiques.
Il ne peut y avoir démocratie sans participation.
[...] Mais il y aussi des droits collectifs comme le droit à agir ensemble (droit de se réunir, grève, syndiquer). Autres dispositifs institutionnels comme le référendum qui mettent en place la démocratie directe, ou bien le système d'initiatives populaire. Le développement des sondages d'opinions. Depuis A70' certains y voit l'avènement d'une nouvelle forme de participation P. ( S.Verbra). Un moyen de faire participer les majorités silencieuses. L'élection, effet d'élargissement. Un effet direct (plus de monde qui participe) mais aussi indirect (développement de l'intérêt politique). [...]
[...] Les spectateurs occasionnels représentent 20% de la population. La non participation concerne les individus non diplômés, les plus pauvres, les moins intégrés. Tout le monde n'a pas la même compétence politique, qui est la capacité à penser politiquement les problèmes politiques. Il y a deux dimensions, la 1ière étant cognitive : le degré de connaissance est variable selon les individus mais aussi une dimension normative : elle confère un droit de décider, de s'impliquer dans la politique. Mais évidemment on peut formuler des connaissances politiques sans avoir de connaissances (Hollande LOL), il ne faut pas considérer ceux n'ayant pas de connaissance comme des idiots (lol x2). [...]
[...] Mais les analyses ont plus tendance à conclure que ces dispositifs nouveaux ne conduisent pas du tout à l'augmentation de la participation des citoyens à la sphère publique. II. Diversité des modes de participation politique On va insister sur les différences d'importance des formes de participation. A. Parler, c'est déjà participer Les discussions politiques, on va les envisager comme une forme de participation certes à minima, mais susceptible d'avoir une influence. Idée émergeant des travaux des sociologues autour de Lazarsferld dans les A'40. Il bossait à l'université de Columbia et à donnée naissance au paradigme de Columbia. [...]
[...] Mais un certain nombre de travaux vont venir dire que la participation n'est pas spontanée. Puis par la suite on va ajouter un élément supplémentaire qui est que les pratiques de la participation ne sont pas également réparties au sein de la population. Apathie et engagement. En 78 est publié un ouvrage de Gaxie : Le cens caché. Une thèse très claire y est avancée, certaines catégories sociales sont tenues à l'écart du politique. Se sont les personnes les plus favorisées qui participent le plus. [...]
[...] L'institutionnalisation de la participation dans les démocraties représentatives. Le principe des démocratisons représentatives c'est qu'elles ne sont pas directes, puisqu'il y a un intermédiaires entre le peuple et le gouvernement via des représentants élus par le peuple. La participation est donc la désignation des représentants. On a commencé à parler de démocratie représentative à partir du moment ou le vote ne fut plus réservé à une partie de la population. La naissance des démocraties concorde donc avec l'extension de la citoyenneté au plus grand nombre. [...]
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