La terre est la seule planète du système solaire à posséder de l'eau liquide. L'eau est partout autour de nous. Son utilisation est quotidienne. Quoi de plus simple et banal que d'ouvrir un robinet ? Nous utilisons cette denrée jours après jours pour la satisfaction de nos besoins.
Le constat est simple :
La situation est déjà précaire dans certaines régions du globe comme en Afrique par exemple. Et certains affirment qu'elle ne fera qu'empirer dans les prochaines années. Le formidable essor démographique que va en effet connaître notre planète dans les vingt-cinq prochaines années va nécessairement s'accompagner d'une explosion de la consommation en eau et d'une dégradation de sa qualité. Cela risque de mettre gravement en péril le ravitaillement en eau douce d'une grande partie de l'humanité. Et par conséquent d'aggraver les conflits liés à l'eau sur la planète.
En ce début de XXIe siècle, plus d'un milliard d'être humains n'ont toujours pas accès à l'eau potable. Elle est mal répartie, menacée par les pollutions et source de conflits. Au total, selon les estimations de la Banque mondiale, 40 % de la population mondiale souffrirait de pénurie d'eau, tant en quantité qu'en qualité.
[...] Cela signifie que : Alors qu'un accord (traité) peut servir de base pour le régime du cours d'eau initial ; les questions de mise en œuvre tout comme le changement de circonstance peut conduire à un autre conflit. Ce qui signifie qu'un conflit peut résulter d'accord de coopération. Ce problème rend la tâche très difficile pour les membres du droit international. “Transforming conflict into cooperation: legal mechanisms and processes”: Le droit international offre d'importants moyens aux Etats afin que ceux-ci puissent trouver des accords concernant les cours d'eau. Mais certains conflits sont inévitables. Le manque d'eau est bien présent et certains Etat sont obligés de soustraire les ressources du voisin. [...]
[...] Libye : En Libye, les besoins en eau sont très importants, il est donc indispensable d'exploiter les ressources en eau du pays .Tout d'abord, la Libye bénéficie d'un climat désertique qui n'est pas favorable au développement de l'agriculture du pays : le pays dépend à 98% des eaux souterraines. La Libye est recouverte à 90% par les déserts. Seul le Nord du pays reçoit plus de 100 mm de précipitations. On constate par ailleurs que la population de la Libye est en forte augmentation, elle a été multipliée par 5 de 1954 à 2000. Les besoins en eau s'accroissent donc logiquement. On a donc besoin d'eau pour les hommes et l'agriculture. [...]
[...] C'est l'équivalent d'1,9% du budget mondial consacré à la défense en 2009. Si l'humanité tout entière avait déjà accès à l'eau potable, les tensions liées à cette dernière diminueraient fortement. Il ne resterait plus qu'à soutenir les personnes dépendantes financièrement de l'eau (agriculteurs, éleveurs ) afin qu'ils puissent travailler correctement et gagner dignement leur vie. Seulement, ce n'est pas aussi facile. Pour réaliser cet effort financier, il faudrait proposer des solutions viables, implanter des taxes minimes dans différents domaines. Ces taxes ne porteraient pas vraiment préjudice à chacun, cependant à l'échelle mondiale cela représenterait des sommes énormes. [...]
[...] Nous pouvons prendre l'exemple de 1891, date à laquelle le protocole de Rome a été conclu entre l'Italie et la Grande Bretagne. Dans celui-ci il était stipulé que les autorités coloniales Italiennes devraient s'abstenir de dresser une quelconque structure sur le fleuve Atbara (dernier grand affluent du Nil avant la Méditerranée). Le but de cette démarche était de ne pas diminuer le débit de celui-ci au détriment de l'Egypte. Le dernier grand traité de la période coloniale fut conclu entre l'Egypte et le Soudan en 1929. [...]
[...] Les conflits hydrauliques de cette région vont faire apparaitre deux types d'acteurs parmi les 10 pays traversés par le fleuve. Avec d'un coté, les pays dits à la source des deux Nils. Il s'agira de l'Ouganda, de la Tanzanie, du Kenya, du Congo, du Rwanda, du Burundi, de l'Erythrée et enfin de l'Ethiopie. Et de l'autre côté, des pays en aval sur le fleuve qui sont le Soudan et l'Egypte. Chronologie Historiquement, nous notons plusieurs dates clés qui illustrent ce conflit. [...]
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