Le blé, par exemple, a été amélioré pour renforcer sa résistance aux parasites et augmenter sa capacité d'assimilation des engrais. En Inde, les variétés naines de blé, à paille courte et résistantes à la verse, ont été le moteur de la «révolution verte» qui, au cours des années 1960, a permis à ce pays non seulement de combler son déficit mais aussi de devenir un important exportateur de grains. Les progrès de la biotechnologie ouvrent des perspectives nouvelles: une des techniques à l'étude est celle qui rend possible l'utilisation directe de l'azote de l'air par les céréales, aptitude physiologique dont dispose naturellement la famille des légumineuses. L'absorption de l'azote de l'air par les graminées dispenserait d'utiliser des engrais azotés, responsables de certains problèmes de pollution (...)
[...] De même, l'Arabie Saoudite a multiplié par dix sa production de céréales grâce à des forages aquifères. Malgré la tendance régulière à l'accroissement des rendements céréaliers dans le monde, il existe, d'une année sur l'autre, des fluctuations de la production en fonction des aléas climatiques. Le plus marquant est la sécheresse, qui provoque des variations annuelles de à Les baisses de production peuvent être encore plus importantes dans certains pays, d'où l'intérêt considérable des prévisions météorologiques et des méthodes d'observation de l'état des récoltes par satellites de télédétection. [...]
[...] France : production de blé Le froment, ou blé tendre (Triticum vulgare), est de loin l'espèce la plus cultivée de ce genre avec le blé dur (T. durum), qui sert à préparer la semoule pour fabriquer des pâtes alimentaires. Les autres espèces, comme l'épeautre (T. spelta), l'engrain (T. monococcum), et le blé amidonnier (T. dicoccum) ne jouent plus de rôle sous nos climats, mais sont cultivées dans certains pays d'Asie. Un pied de blé tendre comprend trois ou quatre tiges creuses, ou chaumes, terminées à leur sommet par un épi blanc ou roux portant de douze à quinze épillets renfermant les grains. B. Le riz. [...]
[...] IX) Les céréales secondaires. Les céréales considérées comme secondaires par rapport aux trois précédentes représentent de très nombreuses espèces cultivées sous tous les climats, mais leur importance économique est bien moindre, qu'il s'agisse des surfaces cultivées, des productions et même des rendements. Les agronomes, dont les efforts sont tournés en priorité vers les grandes céréales, ont négligé les céréales secondaires, dont certaines ont disparu. Parmi les espèces qui ont régressé, l'avoine (Avena sativa) avait pourtant un débouché particulier dans l'alimentation du cheval. [...]
[...] Dans les pays du tiers‑monde, des bières familiales ou artisanales sont préparées à partir de mil, de sorgho ou de maïs. La véritable bière, dont les Allemands sont les plus gros consommateurs, est préparée à partir d'orge. Autre boisson fermentée préparée à partir d'orge mais aussi de maïs, le whisky subit une distillation. XIV) Alimentation animale. Depuis les années 1960, les populations des pays industrialisés consomment de moins en moins de céréales, et ce sont les animaux domestiques qui sont nourris de grains de blé, d'orge et de maïs. [...]
[...] Le cycle végétatif et les conditions culturales de l'orge sont très proches de ceux du blé. On distingue des orges d'hiver à six rangs, ou escourgeon, et des orges de printemps. L'orge succède souvent au blé dans la rotation culturale. Sa place en tête des céréales secondaires s'explique par son extension géographique et ses utilisations industrielles. L'orge dispose des plus larges capacités d'adaptation et est cultivée aussi bien dans le nord de la Suède qu'en Égypte, sur les pentes de l'Himalaya qu'au bord de la mer. [...]
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