En fait, au Bas-Saint-Laurent, la dynamique forestière est contrôlée principalement par les
épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana) (ci après :
TBE) et la dynamique des trouées (Boucher, 2005) (...)
[...] 23p. BOULFROY, E Prédiction de la régénération forestière naturelle après feu dans la forêt boréale québécoise. Mémoire de maîtrise, Université du Québec p. DESMARAIS, K.M Northern Red Oak regeneration : biology and sylviculture. University of New Hampshire, State of New Hampshire : Division of Forests and Lands, 22p. FOREST, J et M. DIONNE Le parc national du Bic Synthèse des connaissances. Première version. Québec : Société des établissements de plein air du Québec p. [...]
[...] Alors qu'elle tend à être moins importante pour Populus tremuloides ainsi que pour Picea glauca, Acer pennsylanicum et Acer rubrum. Pour ce qui est 8 et de Quercus rubra, il ne semble pas y avoir d'effet de la présence de signe de feu sur la surface terrière moyenne surface terrière (figure 7). Pinus resinosa moy feu moy sans feu Figure 6. Moyenne de la surface terrière en fonction de la présence de trace de feu dans les parcelles pour Pinus resinosa Abies balsamea surface terrière moyenne Acer pennsylvanicum Acer rubrum Picea glauca Pinus strobus Populus tremuloides Quercus rubra moy feu moy sans feu Figure 7. [...]
[...] Il serait intéressant d'approfondir les données sur le peuplement en fonction des différentes perturbations recensées, afin de pouvoir expliquer ces différents résultats. Concernant le facteur feu, les résultats montrent que les parcelles avec des traces de feu ont une abondance de pins rouges plus élevée. Ces résultats sont pertinents puisque le feu est un facteur très étroitement relié à la régénération des pins (Agee, 2000). La chaleur est effectivement indispensable à la régénération des pins, l'ouverture des cônes et la libération des graines ne s'effectuant que sous l'action de celle-ci (Boulfroy, 1996). [...]
[...] Il est tout d'abord à noter que l'amplitude des données de pH est très faible, allant de 3,3 à 4,6. En fait, la moyenne de la surface terrière est plus élevée lorsque le pH est faible. Cette caractéristique est probablement du aux effets de la présence de pins sur le sol. En effet, les essences du genre Pinus sont connues pour avoir tendance à acidifier le sol, et donc réduire la disponibilité des nutriments (Scholes et Nowicki, 2000). En fait, l'acidification des sols a beaucoup été étudiée particulièrement pour ses effets sur la croissance des plantes. [...]
[...] En fait, dans les forêts bas-laurentiennes, où le cycle des feux est long, la sénescence naturelle des sapinières est couplée à la récurrence des épidémies de TBE, et favorise ainsi la création de trouées dans la forêt telles qu'observées dans les forêts du Nord-Est du Québec (Boucher, 2005). La dynamique des chablis est mal connue, et demande à être documentée. Concernant la TBE, selon Forest et Dionne (2006), il est à noter que dans l'enceinte du parc, aucun indice d'une épidémie n'a été identifié depuis sa création. [...]
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