Aménagement, territoire, politique
L'aménagement du territoire est né aux États-Unis et en Europe occidentale des tentatives pour surmonter les effets de la crise économique des années 30, dans un esprit keynésien.
Elle nee s'est développée en France qu'après la deuxième guerre mondiale, lors de la reconstruction du pays au moment où celui-ci commençait à entrer dans la période de prospérité.
Elle est lancée par la droite, son aile gaulliste.
Prise de conscience des inégalités caractérisant l'espace français : disparité ville-campagne, clivage Est-Ouest et surtout opposition Paris-province.
L'idée que l'État devait les réduire s'est imposé peu à peu.
[...] La politique d'aménagement du territoire s'efface donc lentement à la fin des années 70 et pendant le cours des années 80. -Elle cherche avant tout à amortir le choc de la crise dans les régions les plus frappés par le chômage. -L'effacement de la planification et de l'aménagement du territoire au cours de cette période et le fait de gouvernements socialistes qui en principe sont plutôt favorables aux interventions étatiques. Début 90 : retour de la droite gaulliste au pouvoir, réapparition passagère du volontarisme avec une série de grands débats 1995 : adoption de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire objectif : assurer à chaque citoyen l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire en corrigeant les inégalités des conditions de vie liée à la situation géographique. [...]
[...] Les autoroutes Les premières furent ouvertes dans les années et poursuivies dans les années 70, le long des axes susceptibles de générer le plus fort trafic : de Paris les rayons et Marseille, puis de Paris à Lille et enfin de Paris vers Bordeaux. Au départ : configuration étoilée du vieux réseau des routes nationales. 80-90 : l'effort de rééquilibrage est mis en place. Plan routier breton avec ces deux voies rapides, sans péage, en direction de Brest. Massif central : plan routier élaboré : schéma autoroutier national affirmant clairement l'intention des pouvoirs publics de réduire les inégalités de la desserte par un quadrillage du territoire ne laissant aucune région en dehors. (La configuration étoilée devait être modifiée peu à peu. [...]
[...] À cette époque, souci de protection du milieu montagnard n'ont manifesté : plan neige à faciliter la création de stations créées de toutes pièces à des altitudes élevées construction de routes d'accès et équipements de la haute montagne en remonte-pente. Elles ont été coordonnées par la commission interministérielle pour l'aménagement de la montagne. C'est ainsi que de nombreuses stations nouvelles ont été créées, spécialement en Savoie, par exemple la Plagne et Val-Thorens, tandis que les stations déjà existantes comme me jette et Val-d'Isère ont connu un fort développement. Le littoral : particulièrement celui du 12:00 avait aussi un considérable potentiel touristique. Divers aménagements dont certains de grands ampleur dans les années 60 et 70. [...]
[...] Les aménagements effectués La politique d'aménagement du territoire a cherché à diminuer le poids de Paris, à développer des communications intérieures, à agir sur la répartition des activités et à transformer les diverses parties du pays. Pas seulement dû à l'action de la DATAR : les divers ministères et ont activement participé Des tentatives d'aménagement du système urbain Au début, les responsables politiques est avant tout sensibiliser à la disparité Paris-province. Très vite, ils ont été amenés à affiner cette politique est à moduler leur action vis-à-vis des divers éléments constitutifs du système urbain. a. L'agglomération-capitale L'agglomération parisienne a constamment été considérée comme l'élément-clé de cette politique. [...]
[...] -Elles offrent un éventail diversifié d'activités. Devenus des pôles importants de la banlieue parisienne et elles sont assez réussies de façon générale mais le prix à payer est très élevé en matière d'investissements publics. En province : quatre villes nouvelles ont été commencée : Villeneuve- d'Ascq, L'Isle-d'Abeau, Berre-Fos, Vaudreuil c'est la première a connu un assez fort développement parce qu'elle était proche de Lille et qu'elle a bénéficié d'une université scientifique et un pôle technologique. À L'Isle-d'Abeau, démarrage très lent, villes-dortoirs plus qu'une vie nouvelle. [...]
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