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L'agriculture conventionnelle est une forme d'agriculture dépendante de produits coûteux tels que pesticides, engrais chimiques, et produits chimiques. Nous sommes ici sur des cultures de grandes exploitations en monoculture. L'agriculture conventionnelle est en sorte un "starter pack" de produits utilisables partout dans le monde et de la même façon, il se compose d'une gamme limitée d'espèces cultivées, d'engrais, de pesticides et de produits chimiques.
L'agro écologie fonctionne différemment, il ne peut pas exister de "starter pack" puisque, selon le climat, selon les techniques, la culture, les aliments cultivés, le système agro écologique sera différent.
[...] Agro écologie - Les moissons du futur ? I. Qu'est-ce que l'agro écologie ? Selon Marc Dufumier « c'est ce que l'agronomie n'aurait jamais dû cesser être. C'est la discipline scientifique qui essaie de rendre intelligible le fonctionnement des agroécosystèmes c'est-à-dire les écosystèmes aménagés par les agriculteurs dans toute leur complexité : les interactions multiples entre le cycle du carbone, de l'azote, de l'eau, des éléments minéraux, entre les abeilles et les arbres fruitiers, entre les coccinelles et les pucerons, etc. » L'agro écologie est l'antithèse de l'agriculture conventionnelle puisqu'elle ne repose pas sur des intrants qui ont besoin d'énergie, tels que pesticides, produits chimiques, engrais. [...]
[...] Malheureusement, les paysans sont les plus pauvres dans le monde entier, ils sont donc contrôlés par les lobbies et les grandes firmes internationales, ce qui bloque le changement et le développement. Pour enlever ce frein, il faudrait que les paysans soient suffisamment puissants, notamment économiquement, pour qu'ils soient maîtres de leurs productions et de leurs récoltes. Bibliographie Documentaire : Les moissons du futur, réalisé par Marie-Monique Robin en 2012. [...]
[...] De même, l'agriculture conventionnelle a un impact sur l'environnement avec la pollution du sol, la pollution de l'eau par les produits chimiques et les pesticides qui ont un coût d'utilisation, puis d'autres externalités rentrent en compte telles que le coût imputable à la santé humaine, le coût du traitement de l'eau des nappes phréatiques, le coût du traitement de la pollution. Ces coûts ne sont pas intégrés sur le coût des aliments vendus puisque s'ils l'étaient, leurs prix seraient énormément plus élevés que les aliments biologiques. En plus de cela, les agricultures conventionnelles profitent de subventions qui leur permettent d'être les plus compétitifs possibles. Tandis que l'agriculture agro écologique fonctionne par une diversité biotique qui engendre un impact minime des parasites et insectes. Il y a un équilibre entre le sol, l'eau et les plantes qui sont en symbiose. [...]
[...] Elle devrait prendre exemple de l'agroforesterie. L'agroforesterie une branche de l'agro écologie qui est un mode d'exploitation d'arbres et de cultures sur une même parcelle. L'arbre permet notamment de capter le CO2 est donc de réduire les gaz à effet de serre, mais aussi de capter l'azote et de produire un sol fertilisant utile aux cultures qui vont pousser facilement, avec un rendement important, et cette terre de bonne qualité va permettre de stocker davantage de l'eau et, donc, de limiter les sécheresses. [...]
[...] Pour cela, il faut implanter les techniques et les savoirs d'une agro écologie à chaque agriculteur. L'agro écologie ne doit plus être une niche, elle doit s'insérer dans les systèmes politiques des États qui n'ont pas encore connu l'agriculture conventionnelle afin de la promouvoir. De plus, l'agro écologie est une alternative à la malnutrition qui touchait 24 000 personnes par jour environ en 2011, d'après les Nations unies, majoritairement en Afrique. Avec l'apparition de la technique du « push pull », qui consiste à pousser et à piéger les insectes grâce à l'utilisation de plantes qui chassent les insectes des récoltes vers d'autres plantes qui vont venir piéger ces insectes, parasites. [...]
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