Dans les années 60, la conscience écologique est loin d'être acquise. Une première alerte va survenir en 1962 avec la publication d'études sur les vastes épandages de pesticides contaminants la chaine alimentaire. Cette première alerte sera suivie par une catastrophe écologique en 1968 avec le Torrey Canyon.
Une première réflexion sur le développement du capitalisme aura lieu avec le rapport du club de Rome : « limits of growth » (...)
[...] Certains éléments sont néanmoins venus perturber ce sommet : - Le nombre très important d'ONG et de manifestations ont donné l'impression qu'il s'agissait davantage d'un forum social qu'un sommet pour la Terre. - La menace terroriste forte 1 an après les attentats de 2001 : de nombreux représentants utilisent ce sommet pour négocier sur des questions relatives au terrorisme avec certains pays. - Le clivage entre le Nord et le Sud est de plus en plus accru et va contribuer à l'échec à Johannesbourg. - Les priorités vont être détournées de la préservation de la biodiversité vers les facteurs de la biodiversité. [...]
[...] Elle a un rôle d'expertise et de conseil. Elle trace les données et publie chaque année une liste rouge des espèces menacées. C'est une méga-ONG contestée. Son rôle est de tracer les grandes voies de conservation de la nature et de mettre en place des réserves avec des objectifs particuliers. Catégorie 1 : réserve biologique intégrale et zone de nature sauvage. Catégorie 2 : parc national à fins récréatives. Catégorie 3 : monument naturel. Catégorie 4 : aire de gestion des habitats ou des espèces avec intervention/gestion Catégorie 5 : paysages terrestres et marins protégés Catégorie 6 : Aire protégée de ressources naturelles gérées Cette classification est une conception à un très grand débat : la sanctuarisation des aires protégées. [...]
[...] Le mécanisme mis en place à Kyoto est essentiellement un mécanisme économique : création du marché des émissions. Le pilier économique est encore une fois prééminent sur les autres. En résumé, ce protocole est non contraignant pour les pays en voie de développement et contraignant pour les pays industrialisés du Nord. Par rapport à Rio, Kyoto a montré ce qu'il ne fallait pas faire à savoir une situation où des chefs d'Etat sont pris en otage par des experts. Section 4. [...]
[...] Les pays du Nord trouvent quand même le moyen d'orienter les politiques de protection du Sud. - Mise en place du principe de précaution : en cas de doutes, il faut approfondir les études avant la mise en place de quoi que se soit. - Reconnaissance et respect des savoirs indigènes et traditionnels : reconnaitre qu'en présence de bénéfice lié à une biodiversité remarquable, alors ce bénéfice doit revenir à ceux qui ont en premier découvert et protégé cette ressource. [...]
[...] Des discussions vont aboutir à un nouveau concept de préservation : celui de mosaïques d'aires protégées. Il est illusoire de stopper la progression de l'homme. Il faut plutôt protéger ce qui peut être protégé ainsi que connecter les différentes zones entre elles. Cette nouvelle législation refuse de sanctuariser des zones et impose une négociation permanente : pour qu'une zone soit protégée, il faut l'adhésion de la commune toute entière. Cette philosophie est à l'œuvre depuis longtemps en Europe avec certaines directives (directive oiseau de 1979, directive habitat de 1985 et directive natura 2000 de 2000). [...]
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