L'auteur structure son article en trois parties. Il commence par énumèrer par voie d'interpellations les difficultés de produire une ville durable dans le Sud tout en montrant la croissance accéléré des villes du Sud entre 1950 et 2004 et l'évolution différenciée du taux de l'urbanisation entre le nord et le sud. Puis, l'auteur caractérise les bidonvilles en introduisant les notions de villes légales, villes illégales et villes intermédiaires pour finalement se référer aux activités économiques informelles (débrouillardise) qui poussent tant dans les villes légales que dans les villes illégales.
[...] Dans la deuxième partie, l'auteur caractérise les bidonvilles en introduisant les notions de villes légales, villes illégales et villes intermédiaires pour finalement se référer, en troisième partie, aux activités économiques informelles (de débrouillardise) qui poussent tant dans les villes légales que dans les villes illégales. L'auteur commence sa dissertation par des interpellations aux participants du séminaire en questionnant la capacité du pouvoir public à gérer, à contrôler et à produire une ville durable dans un contexte où l'état ne maîtrise pas une des ressources fondamentales. À savoir le sol, le foncier (Yapi-Diahou p. 34). Une impossibilité qui s'aggrave quand l'état n'a ni le moyen, ni la volonté politique de faire valoir les règles qu'il a établies. [...]
[...] 38) et la ville intermédiaire ni franchement légale, ni franchement illégale [ ]où côtoient des bidonvilles sous-équipés, l'habitat rural ou semi-rural des campements et le noyau des villages autochtones (Yapi-Diahou, p. 38). C'est dans cette troisième ville (Yapi-Diahou, p. 38) que ceux qui construisent leur logement achètent des lots de terrain auprès de propriétaires sans titre (Yapi-Diahou, p. 38) ce que peut être source d'ennuis avec le pouvoir public qui souvent se montre indulgent si les acheteurs peuvent faire preuve de la transaction et ont entamé des travaux de construction. [...]
[...] 38) et de la diversité des définitions attestée par la variété des terminologies employées. (Yapi- Diahou, p.38) malgré ces difficultés, l'auteur fournit quelques données qui illustrent la propagation des taudis au cours des quinze dernières années (note : ce texte a été écrit en 2007). Ainsi, en citant le rapport d'ONU-Habitat, l'auteur nous dit qu'en millions de personnes vivaient dans les bidonvilles» (Yapi-Diahou, p. 39). En 10 ans, ce chiffre est passé à 912 millions, pour atteindre près de 998 millions en 2005 (Yapi-Diahou, p. 39). [...]
[...] 46) finalement, l'auteur voit dans l'école et l'éducation des lieux et instances (Yapi-Diahou, p. 46) d'encadrement des initiatives citoyennes Analyse critique de l'article L'article est une bonne photographie, un bon diagnostic sur les difficultés du pouvoir public à bâtir une ville durable dans le Sud et pose des questions pertinentes quant à la durabilité forte dans un contexte de pauvreté et de l'exclusion. Cependant, il est surprenant que l'auteur ne parle pas des causes réelles à l'origine des problèmes. Il préfère les dire sous forme d'interpellations, des questions dont la réponse est presque connue. [...]
[...] Blary selon laquelle les bidonvilles sont des symboles de l'échec de la planification urbaine dans les pays en voie du développement (Yapi-Diahou, p. 40) L'auteur termine sa caractérisation des bidonvilles en mettant en évidence des risques d'incendie, de maladie et d'inondations ainsi que l'inexistence des équipements de bas fruit d'une marginalisation avérée. Dans la troisième partie de son article, l'auteur nous parle de la vie sociale et économique dans la ville et il commence par une dichotomie sociale entre –propriétaires/ locataires ou logés gratuits- en soulignant que les rapports entre eux sont bien souvent à l'avantage des propriétaires de baraques (Yapi-Diahou, p.41) et par une interpellation sur le profil des habitants. [...]
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