Les réseaux principaux et les flux de transport d'après "Le Nouvel espace français" de Daniel Noin et Armand Colin

Résumé du document

Au milieu des années 70, la circulation était déjà très importante, mais elle a augmenté dans de fortes proportions depuis lors. Elle a doublé entre 1970 et 2000.
Pour les personnes, tous les types de mobilité se sont fortement accrus.
-Développement des déplacements domicile-travail en raison du processus d'étalement des zones périurbaines.
-Progression des déplacements de loisirs en raison de l'augmentation du niveau de vie et de la réduction du temps de travail (ils ont pris de l'ampleur aussi bien en fin de semaine qu'à l'occasion des petits congés ou des grandes vacances)
-forte amplification des déplacements professionnels en raison de la dispersion des établissements d'une même entreprise et le recours de plus en plus fréquent aux services de maisons spécialisées.

Extraits

[...] : seconde phase de la ligne à grande vitesse Est européen en cours de conception. L'ouverture est prévue pour mars 2016. Aucun des axes transversaux n'est comparable aux grandes radiales pour la diversité des équipements de circulation et l'intensité du trafic. Parmi les plus notables : axe Calais-Dijon, messe-Dijon, Strasbourg-Beaune, Bordeaux-Toulouse-Narbonne (ne repose que sur la seule présence d'une autoroute Les trois premiers axes canalisent les véhicules circulant entre les régions septentrionales et la Bourgogne. Empruntés par de nombreux véhicules originaires des pays voisins (Royaume- Uni-Belgique ) Le plus important est celui qui relie les régions du Rhin aux régions du Rhône et de la Saône. [...]

[...] Ces infrastructures modernes de transport ont permis une substantielle augmentation de vitesse pour les déplacements à l'intérieur du territoire. Exemples : --possibilité d'aller de Paris à la côte méditerranéenne dans la journée avec l'autoroute. -Avec le TG Marseille peut être atteint en 3:00 à partir de la capitale. -Avec l'avion, un aller et retour est possible dans la journée entre Paris et n'importe quelle ville de la périphérie. Tout se passe comme si le territoire était devenu plus petit avec cette augmentation de la vitesse. [...]

[...] -emprunte les vallées de la Seine, de la Saône et du Rhône. -Divers embranchements : vers Mulhouse et Bâle à partir du carrefour bourguignon, vers Saint-Étienne et Grenoble et Turin à partir du carrefour lyonnais, vers Montpellier et Barcelone à partir d'Orange ou d'Avignon, etc. -cet axe lourd comporte des routes, autoroutes, voies ferrées classiques et voies ferrées pour les grandes vitesses, deux voies d'eau séparée par le seuil de Bretagne, mais celle-ci joue un rôle très effacé pour les échanges. [...]

[...] -Il dessert le man et se prolonge par deux branches, l'une des reines et l'autre vers Nantes. -L'axe Paris-Aquitaine : -constitué essentiellement par l'autoroute et la voie ferrée à grande vitesse. -Il dessert Tours, Poitiers, Bordeaux et se prolonge vers Toulouse, le Pays basque et l'Espagne du Nord. Vers l'est et le nord-est, il n'y a pas d'axes à proprement parler, mais plusieurs voies routières, autoroutières et ferrées, séparées l'une de l'autre en direction de trois, Reims, Nancy et Strasbourg. -Il n'existe pas de voie d'eau bien équipée. [...]

[...] (Il reste pourtant un moyen de transport utilisé pour les déplacements à moyenne et longue distance. Il a retrouvé de l'attrait depuis la mise en service des trains à grande vitesse. Le travail de la reconquête de la clientèle est maintenant bien engagé. Le réseau classique est un héritage du passé. -conçu au XIXe siècle avec des objectifs à la fois économiques et politiques. - convergence vers Paris extrêmement forte et encore renforcée, pour les marchandises, par le système de tarification qui avantage les lignes à gros débit. [...]