Nous nous sommes ici intéressés au groupe de travail n°6 du Grenelle de l'environnement dont les travaux portaient sur les nouveaux modes de développement écologique favorables à l'emploi et la compétitivité. La mission de ce groupe de travail s'inscrivant dans le cadre d'une stratégie de développement durable qui intègre les trois piliers fondamentaux de l'exigence environnementale, du développement social et humain et de l'efficacité économique.
Nous allons donc nous interroger sur la possibilité d'une croissance verte.
[...] Rapport nº6 du Grenelle de l'environnement - Vers une croissance verte ? Introduction Nicolas Sarkozy et sa ministre de l'économie, Christine Lagarde, ne se résignent pas aux prévisions des experts : ils maintiennent que la France peut réaliser une progression de de son produit intérieur brut (PIB) en 2007. Répliquant à l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui avait ramené dimanche 5 septembre à cette prévision, le président de la République déclare : L a croissance, je ne l'attendrai pas, j'irai la chercher. [...]
[...] Il leur a fallu pour cela exprimer ces variables constitutives du bien-être durable en unités monétaires, faute de quoi il aurait été impossible d'aboutir à un PIB rectifié susceptible d'être comparé au PIB standard. Un bon exemple d'indicateur de ce type, construit avec un souci de réflexion approfondie sur la méthode, est le GPI (Genuine Progress Indicator), ou indicateur de progrès véritable que propose depuis 1995 un institut californien (Redefining Progress) en pointe sur les questions d'environnement. La méthode consiste à partir de la mesure traditionnelle de la consommation des ménages. On y ajoute diverses contributions à la "vraie" richesse et au bien-être (par exemple l'activité bénévole, le travail domestique). [...]
[...] Jany-Catrice) de Les nouveaux indicateurs de Richesse (2005). L'empreinte écologique - Définition Cet indicateur est jeune et encore peu connu, mais son influence progresse, au point qu'il a été le seul à être cité par Jacques Chirac dans son discours au Sommet de la Terre de Johannesburg (2002) À la différence des variantes du PIB vert, que nous allons étudier juste après, il ne contient aucune variable sociale, et il agrège un nombre nettement plus limité de critères, parfois de première importance comme l'eau, tous associés à la question de l'épuisement de certaines ressources dites renouvelables. [...]
[...] Le résultat est assez saisissant. Alors que la richesse économique brute (le PIB) par personne a presque triplé en cinquante ans, la richesse économique, sociale et écologique nette (l'IPV, ou si l'on préfère le bien-être durable) par personne a fort peu progressé, et elle a même régressé depuis 1980. - Limites Les principaux avantages a priori du PIB vert sont les suivants : l'ambition de couvrir presque toutes les variables associées à l'idée de développement durable compris des variables sociales), la capacité d'être directement confronté au PIB, l'inscription dans un espace de mesure familier que l'on cherche à utiliser pour le subvertir (celui des comptes nationaux et de l'expression des valeurs en unités monétaires). [...]
[...] Nous en sommes à 1,2 planète aujourd'hui. Ce chiffre recouvre bien entendu de fortes inégalités (graphique 2). La majorité des habitants du monde a une empreinte écologique encore très faible, en raison d'un niveau de vie et de consommation très réduit. Mais la vive croissance économique de la Chine et de l'Inde est en train de faire évoluer ces chiffres à la hausse. Pour mieux vous faire comprendre le concept nous allons calculer avec vous à la fin de la revue d'actu l'empreinte écologique moyenne d'un élève de cette conférence. [...]
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