Normes environnementales, développement durable, croissance écologique, croissance économique, industrialisation
Schneider analyse dans son ouvrage « Objectif décroissance » le caractère néfaste d'une prétendue « croissance écologique ». Il souligne en effet que les gouvernements ne prennent pas de décisions suffisantes pour aboutir à un développement DURABLE dans la mesure où les normes écologiques sont estompées par une augmentation systématique de la consommation. Les produits qui consomment moins représentent pour les consommateurs une économie de budget, ce qui les incite à consommer plus de produits estampillés « écologique ». La progression vers l'écologie est donc vue comme une progression de façade qui est en réalité perverse et une régression en termes de volumes, de consommation, et donc d'atteintes nouvelles à l'environnement qui sont moins intenses mais plus nombreuses.
[...] Ce que je fais peut-il nuire aux générations futures ? Aussi faut-il se méfier des lobbies du « bio », et leurs produits qui sont généralement très chers. Le véritable « bio » est celui qui pousse dans notre jardin, à mon sens. En effet, la polémique sur les produits soi-disant « bio » qui sont constitués d'huile de palme m'interpelle. Dans les glaces, les shampooings, les cosmétiques, les biscuits, et même dans les (bio ?)carburants, l'huile de palme est omniprésente dans la vie quotidienne. [...]
[...] Mais c'est l'exploitation de cette huile qui est la cause de la déforestation en Asie Pacifique (et la menace de certaines espèces comme l'orang-outan, l'éléphant d'Asie ou le tigre de Sumatra). Quid alors des produits « bio » ? Il semble qu'il serait bon de revoir le label pour lui donner tout son sens, et penser que parfois, produire une voiture électrique ou un panneau solaire est plus polluant que la production d'un véhicule traditionnel à faible consommation, ou que l'achat traditionnel d'électricité tout en surveillant sa consommation. Une vraie réflexion sur le « bio » est à engager avant d'atteindre la phase suprême du développement durable. [...]
[...] En France, on peut équiper sa maison de panneaux solaires. Mais, en 2009, les aides de l'Etat prévues à cet effet sont supprimées, et la surface totale de panneaux solaires est limitée à 16m² afin de ne pas faire concurrence à l'EDF. De plus, le système ne favorise pas l'auto production de l'électricité car toute l'électricité produite par les panneaux doit être revendue, puis rachetée à l'EDF. On peut encore penser à la loi sur la « taxe carbone » qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2010, mais qui n'a finalement pas été appliqué. [...]
[...] Le facteur limitant de la croissance semble donc être aujourd'hui l'environnement, alors qu'il semblait jadis être le capital. Aujourd'hui, la croissance économique passe souvent par une dégradation de l'environnement et des ressources humaines, ce qui réduit d'autant plus la limite de cette même croissance. Pour faire écho au texte de Schneider, je pense que l'écologie est bien trop hésitante (en politique et en société). Si la politique se targue de promouvoir les actions durables, elle n'en demeure pas moins restrictive dans les faits. [...]
[...] Solution ralentissement de la croissance (panneaux solaires 16m², revente EDF, taxe carbone contradictoire) Consommation de plus de ressources que la Terre n'en donne (bio capacité) Inégalités pays riches / pays pauvres Croissance économique et consommation (même écolo) croissance des pb environnementaux augmenter la valeur, pas le nombre Effet rebond = qd un produit coûte moins cher et consomme moins, on en achète plus ou on l'utilise plus. Ecologie débond (favorise activités qui ralentissent la conso énergies et la pollution) Solutions ? diminuer revenus diminuer conso et favoriser entraide et auto-prod. Quotas extraction ressources naturelles ou quotas importations Décroissance. Texte 2 : Avant de présenter une réflexion personnelle sur le thème du développement durable, il convient de revenir brièvement sur les textes dans le but de fournir une analyse. [...]
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