Négociations climatiques internationales, l'impasse ou le sursaut, Bastien Alex, climat, géographie des risques, pays émergents, négociation, protocole de Kyoto, Doha
1ère conférence sur climat à Stockholm (1972) -> création Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Sommet de la Terre de Rio (1992) : adoption Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui introduit principes régissant lutte contre réchauffement.
[...] Donc délégations nationales de + en + nombreuses : 750 représentants pour 170 pays en 1995 pour 192 Etats en 2009. Mais problèmes de la méthode de négociation : Déficit démocratique : déséquilibres numériques (augmentation délégation émergent vs diminution celles petits Etats insulaires) + diplomates des pays émergents ou développés très compétents vs ceux des PMA et AOSIS (Alliance of Small Island States) peu entrainés. Principe décisionnel contesté consensus manque d'efficacité (accords peu contraignants). Négociations à l'avenir incertain : - USA refusent tout objectif contraignant en termes de réduction émissions de GES. [...]
[...] Négociations climatiques internationales : l'impasse ou le sursaut (article, 2013) Bastien ALEX (chercheur à l'IRIS, en charge des question environnementales et énergétiques) 1ère conférence sur climat à Stockholm (1972) création Programme des Nations Unies pour l'environnement. Sommet de la Terre de Rio (1992) : adoption Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui introduit principes régissant lutte contre réchauffement : - Responsabilité commune mais différenciée : effort de réduction essentiellement par pays développés (principaux responsables car révolution industrielle). - Géographie des émissions différente géographie des risques compensation (création du Fonds vert pour le climat en 2009 mais fond pas vraiment financé ) Doha introduit notion pertes et dommages liés aux impacts du changement climatique Protocole de Kyoto (signé en 1997, entré en vigueur en 2005) = seul instrument international juridiquement contraignant imposait aux Etats parties de fournir des statistiques sur émissions ; fixait objectifs coercitifs ; établissait des mécanismes (marché de carbone). [...]
[...] Mais villes et États développent indépendamment leurs initiatives (objectifs réductions GES, incitations financières achat véhicules électriques, marchés du carbone régionaux ) - Alliance BASIC (Brésil, Afrique Sud, Inde, Chine) revendique distinction pays développés et en développement pour objectifs de limitation élevés. - Russie peut retirer des bénéfices du réchauffement : ouverture route Nord-Est en Arctique, accès facilité aux ressources Océan Arctique, disparition du permafrost (agriculture). - Alliance PMA AOSIS UE (considéré comme les + volontaristes) se fragilise car incertitudes sur financement (notamment Fonds vert pour le climat). La société civile et la communauté scientifique doivent poursuivre sensibilisation pour ériger la question en enjeu de politique intérieure. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture