Énergie - Environnement, révolution industrielle, réchauffement climatique, activité humaine, conditions de vie, transition énergétique, Anthropocène, Le Choc - révolution industrielle biosphère société, Jean Carassus, Il est temps de réduire notre empreinte carbone, Jiho, Cartooning for Peace, source d'énergie, émissions de gaz à effet de serre, pollution, agriculture, déforestation, empreinte carbone
Ces documents ont été produits dans un contexte de dérèglement global du climat terrestre produit par l'activité humaine, poussant les humains à en comprendre les causes et à le freiner le plus possible avant que les conditions de la vie sur Terre ne deviennent difficilement supportables.
Comment les documents étudiés montrent-ils que les transitions énergétiques reflètent l'histoire de l'impact des hommes sur leur environnement ?
Afin de développer notre plan, nous nous pencherons successivement sur l'impact des choix énergétiques préhistoriques sur l'environnement, puis nous ferons de même pour les révolutions industrielles, et enfin, nous examinerons la question de l'existence de l'anthropocène.
[...] Afin de développer notre plan, nous nous pencherons successivement sur l'impact des choix énergétiques préhistoriques sur l'environnement, puis nous ferons de même pour les révolutions industrielles, et enfin nous examinerons la question de l'existence de l'anthropocène. L'impact des choix énergétiques préhistoriques sur l'environnement J. Carassus commence son texte par ce qui fut pour lui la première « transition énergétique » de l'humanité : la « maîtrise du feu » il y a ans par Homo erectus. Cette transition a permis aux espèces du genre Homo qui la maîtrisent d'avoir un grand avantage sur les autres êtres vivants. [...]
[...] De plus, on peut dire que les documents se complètent bien, l'un parlant des progrès techniques de l'humanité, l'autre de ses impacts. Toutefois, nous pouvons nuancer cette affirmation en observant que le premier document parle bien des transitions énergétiques, mais il fait totalement l'impasse sur les conséquences écologiques pourtant fondamentales de ces dernières. Quant au document il retranscrit bien la grandeur de la pollution humaine et sa nécessaire réduction, mais, étant seulement un dessin, il ne peut vraiment développer ses idées avec de vrais arguments. [...]
[...] Ce changement est à l'origine depuis le milieu du XIXème siècle d'un réchauffement climatique discret durant les premières décennies, mais dont les relevés météorologiques nous prouvent qu'il a bien commencé à cette époque. En effet, cette transition a eu des effets environnementaux désastreux : les villes industrielles sont en permanence envahies de fumées noirâtres et toxiques pour les poumons, faisant des centaines de milliers de morts rien qu'au Royaume-Uni. L'exode rural a fait considérablement augmenter la taille des villes, contribuant à toujours plus artificialiser les sols. De plus les engrais chimiques et la mécanisation grandissante de l'agriculture ont progressivement appauvri les terres de leur biodiversité. [...]
[...] » C'est un concept très débattu, et les nombreuses assemblées de chercheurs qui se sont penchées sur le sujet ont fréquemment rejeté ou accepté cette notion. Ses tenants la trouvent pertinente, car elle traduit l'idée que c'est dorénavant sur l'homme que repose la responsabilité du climat terrestre et qu'elle est fondée scientifiquement, puisqu'il y a bien un dérèglement climatique causé par l'homme, d'une rapidité incroyable à l'échelle des temps géologiques. Ses adversaires considèrent qu'elle est trop floue, qu'elle surévalue l'impact humain ou encore qu'elle est anthropocentrique. [...]
[...] Ainsi, quand le document 2 affirme qu'il « est temps de réduire notre empreinte carbone », on peut penser que c'est jusqu'aux humains du néolithique qu'il faut remonter, car le progrès technique engendrant le progrès technique, les innovations qu'ils ont adoptées ont permis les suivantes, et ainsi de suite jusqu'à notre époque. La révolution néolithique a donc eu un impact majeur sur l'environnement, que ce soit à cause de l'extension des villes qui produit localement une artificialisation des sols néfaste à leur stabilité, ou encore parce que l'agriculture engendre un déboisement massif rendu nécessaire par la hausse de la population, qui demande plus de terres cultivables pour être nourrie. [...]
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