G. Wackermann, "Ville et environnement" : résumé de l'oeuvre

Résumé du document

Dès le début, la ville a modifié son environnement naturel et suscité un environnement conforme à l'urbanité du moment.

L'artificialisation du territoire :
Le processus contemporain d'artificialisation du territoire est l'une des caractéristiques majeures du passage à la civilisation des services. L'étalement urbain va à l'encontre du développement durable. La forme de la ville importe : une ville dense et unipolaire est source de déplacement courts, alors que la ville étalée utilise beaucoup de transports (pollution).

Héritages historiques et mutations environnementales :
(...)

Extraits

[...] Le département a surtout des compétences en matière d'action sociale. Préservation, valorisation des patrimoines urbains : * La protection du patrimoine immobilier ancien : Tout bâtiment classé a un rayon de protection de 500 m autour du bâtiment. Ces périmètres sont lourds de conséquences pour le renouvellement urbain. Des vestiges archéologiques ont subi de graves destructions dans les années 1970 comme à Bordeaux et à Poitiers. La loi du 17 janvier 2001 sur l'archéologie préventive avait mis à contribution les aménageurs qui devaient financer les diagnostics préalables à toute opération immobilière ainsi qu'une partie des fouilles. [...]

[...] Croissance spatiale des villes et environnement : Le mode de vie américain est basé sur le couple maison individuelle / déplacement en automobile. La consommation d'espace par habitant est une des plus élevée du monde. La progression de la banlieue vers les zones d'habitat des animaux entraîne des difficultés : avec les alligators à Miami, les ours à Denver, les pumas à Los Angeles, les scorpions à Phoenix. De plus, l'étalement urbain génère des besoins en axes de circulation routière. [...]

[...] Risques et nuisance de l'environnement intra-urbain : La ville a à la fois des facteurs endogènes et exogènes en matière de risque. - les risques endogènes : elle élabore un micro-climat. C'est ce que T.Chandler a baptisé à Londres heat island des 1965 (l'îlot de chaleur). Le bruit devient de plus en plus une gêne majeure : les nuisances sonores sont largement endogènes. Le bâti urbain peut être générateur de risque (amiante, plomb). Il existe enfin les risques industriels et technologiques. [...]

[...] De plus en plus, sont menées des actions globales dans le cadre de la politique de la ville. La pollution contre les gaz nuisibles à la santé fait l'objet d'une loi depuis 1961. Elle visait surtout les ensembles industriels. La pollution automobile ayant pris le relais, il a été mis en place en 1982, la Loi d'orientation sur les transports intérieurs (LOTI) et le Plan de déplacements urbains (PDU). Enfin pour lutter contre le bruit a été mis en place en 1982 une Commission nationale du bruit. [...]

[...] Les phases de production du patrimoine vert, les actuelles attentes : La nature citadine s'est imposée dès le Siècle des Lumières, mais ces espaces naturels ne se trouvaient pas dans le centre médiéval. Il faut alors créer des grandes artères, assainir et embellir la ville. Le retour en force de la nature dans la politique urbaine est assez récent. Ce mouvement est lié à une désindustrialisation de la ville. A Paris, l'éviction des Halles a servi de laboratoire pour introduire à la fois un espace économique et un espace vert. Le verdissement de la ville est un enjeu politique. [...]