L'objectif principal des pays européens concernant le colonialisme dans l'Afrique subsahariennes était de satisfaire leurs intérêts économiques, chacun d'entre eux se sont faisant concurrence pour les plus grandes et les plus riches colonies. Par conséquent, pour se partager les richesses du continent, les puissances européennes ont tenu une conférence à Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885 afin d'arriver à une partition pacifique de l'Afrique.
[...] Dans un premier temps, présentez certains facteurs ayant favorisé la dynamique de la démocratisation en Afrique subsaharienne à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Ensuite, soulignez les éléments ayant entravé l'aboutissement du processus démocratique dans plusieurs pays de cette région. Pendant la plus grande partie de la période qui a suivi l'indépendance, la politique africaine dans sa partie subsaharienne a été dominée par des systèmes politiques autres que la démocratie, en particulier avec un caractère dit « néo-patrimonial », pour reprendre la terminologie de Nicolas van de Walle, et avec le concours d'institutions informelles où règne le favoritisme et la corruption au centre du fonctionnement politique de ces régimes. [...]
[...] Les deux principaux systèmes coloniaux les plus utilisés en Afrique subsaharienne sont le système britannique et le système français. En effet, pour le géopolitologue Philippe Hugon, « la politique coloniale britannique a été la plus pragmatique et diversifiée » (Hugon, 2012), tandis que « le modèle colonial français reposait davantage sur l'administration directe et donc sur une centralisation, même si les commandants de cercle, administrant les collectivités locales, avaient un pouvoir non négligeable» (Hugon, 2012). Commençons par l'examen du système britannique basé sur le concept de l'indirect rule. [...]
[...] Dès lors, que pensez-vous des mines d'uraniums au Niger qui sont toujours la propriété de la France via l'entreprise Areva ? L'autre legs colonial se situe sur le plan politique. En effet, les européens ont effectivement subordonné les Africains en les privant de leur souveraineté politique. Malgré les principes de la bonne gouvernance, la plupart des pays d'Afrique Subsaharienne sont encore trop dépendant de régimes autoritaires, et patronnés généralement par l'ancienne colonie. Ces derniers contrôlent rarement la totalité des frontières de leurs territoires. [...]
[...] C'est pour cette raison que les frontières ont ainsi été tracées, formalisant a posteriori, c'est à dire après les indépendances qui eu lieu entre les années 1960 jusque dans les années 1990 que furent cristallisés des legs coloniaux. Toutefois, selon Gareth Austin, « les legs n'ont pas tous la même importance causale car leurs effets sur la liberté de manœuvre après l'indépendance ont été variables en intensité et en orientation » (Austin, 2010). De ce fait, nous allons présenter trois conséquences de ces legs coloniaux dans l'Afrique subsaharienne d'aujourd'hui. [...]
[...] Par conséquent, contrairement à l'optimisme qui prévalait en 1990 et aux revendications d'une renaissance de la démocratie libérale qui prévalent chez certains universitaires et décideurs la démocratie non libérale s'est élevée sur les autels des réformes de libéralisation qui ont initialement déclenché la vague de transitions en Afrique. Expliquez comment le développement économique des pays d'Afrique subsaharienne demeure marqué par l'héritage colonial, en appuyant votre argumentaire sur trois exemples. Le développement économique des pays d'Afrique subsaharienne demeure encore marqué par son héritage coloniale. De ce fait, le colonialisme demeure une clé de compréhension de l'état actuel de l'Afrique subsaharienne. En effet, établir la cause fondamentale de la tourmente politique et économique de l'Afrique est fondamental pour comprendre la dynamique du continent africain. [...]
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