Cette revue de presse s'articulera autour de la critique de deux films brésiliens qui rendent compte de l'état de la société du pays à deux lieux et époques différentes. Il s'agit d'abord du film La Cité de Dieu, sorti en salle en 2002, et réalisé par Fernando Meirelles et Kátia Lund (adapté du livre de Paulo Linz). Le second est le film de Kleber Mendonça Filho, O Som Ao Redor (Les bruits de Recife) sorti en salle en 2012.
[...] Revue de presse : Les Suds à l'écran Etude des films La Cité de Dieu et Les Bruits de Recife Cette revue de presse s'articulera autour de la critique de deux films brésiliens qui rendent compte de l'état de la société du pays à deux lieux et époques différentes. Il s'agit d'abord du film La Cité de Dieu, sorti en salle en 2002, et réalisé par Fernando Meirelles et Kátia Lund (adapté du livre de Paulo Linz). Le second est le film de Kleber Mendonça Filho, O Som Ao Redor (Les bruits de Recife) sorti en salle en 2012. [...]
[...] Le film fait voyager le spectateur à partir des sons qui reflètent le changement et la transformation d'un pays. Il constitue une chronique de la transformation du Brésil à la fin des années Lula, durant le début des années 2010. Il nous laisse observer le fonctionnement de la société brésilienne. Il part d'une rue de la zone Sud de la Ville de Recife mais cette rue représente aussi la superposition de plusieurs schémas et le poids du fonctionnement des exploitations de cannes. [...]
[...] Au cours de son interview pour O Pais do Cinema, Kleber Mendonça Filho s'attarde sur le besoin de traiter d'une société pleine de préjugé et marquée par le racisme. La démocratie raciale, longtemps ventée au Brésil, n'est qu'il mythe. Le racisme au Brésil se fait d'autant plus prégnant qu'il n'est pas inscrit da la loi. Il est latent et a infiltré toutes les sphères de la société. C'est cette fois par le casting du film, en que la chronique sociale continue : « En étant réaliste, on mime les préjugés et le racisme de cette société » (Kleber Mendonça Filho). [...]
[...] Apparait aussi dans le film un chien vagabond, qui a réellement existé dans ce quartier. Malgré le fait qu'il ne soit pas apprivoisé, il n'a jamais été victime d'aucune forme de violence de la part des voisins du quartier, exprime le réalisateur dans une interview donnée à la chaine Canal Brasil. Ce chien représente aussi toute la misère du pays et une autre frange de la population à laquelle les classes moyennes ne sont que peu confrontée, mais ne le rejette jamais pas la violence. [...]
[...] Selon la journaliste de O Pais do Cinema, dans ce film, « les bruits assombrissent la classe moyenne brésilienne. Le poids de la société se fait ici aussi sentir par le son pensant sur les personnages. » Dans les films de ces deux réalisateurs, le son est très important, il permet de retranscrire une atmosphère particulière. Si dans la Cité de Dieu, la chaleur pesante à l'écran semble le traverser et nous atteindre, c'est aussi par le bruit que les sensation, l'environnement des personnages nous ait communiqué. [...]
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