Lettre adressée au service des prud'hommes afin d'obtenir gain de cause vis-à-vis d'un litige impliquant un employeur et un salarié. Cette lettre est intéressante dans la mesure où elle inclut la manière d'apporter son témoignage avec les faits et préjudices dont on a été témoin.
[...] Catherine avait un visage marqué par l'inquiétude et Claude, au téléphone, expliquait une situation embarrassante à son employeur. Tout comme Catherine et son amie, et ne sachant pas quoi faire d'autres dans ce contexte, j'ai alors écouté les propos de Claude envers son employeur. Quand j'ai compris que Claude n'avait pas de véhicule, qu'il demandait à son employeur si un collègue pouvait le récupérer à son domicile, je suis intervenu discrètement. J'ai proposé mon accompagnement à Catherine. Mais Catherine n'a sur le moment pas réagi, s'apprêtant à prendre le combiné. [...]
[...] Pourtant celui-ci a tout fait pour augmenter leur état de faiblesse et favoriser un déclin dont ils se remettront avec difficultés, et des séquelles psychologiques tenaces. En conséquence de quoi j'ai été le premier à leur conseiller de porter plainte contre cet employeur qui pensait enfreindre la loi impunément, et sans scrupules, afin de rendre au droit de tout un chacun la place qu'il mérite. En espérant que cette affaire aboutisse dans le bon sens je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées. [...]
[...] En effet, je viens d'apprendre que M . Claude est sous procédure de licenciement par la société pour un motif le mettant dans une position d'agresseur verbal. Il aurait, le jeudi 16 novembre entre 15 et 16 heures, menacé de mort son responsable hiérarchique en la personne de M . Je n'aurais pas trouvé judicieux et justifié d'intervenir si les faits reprochés n'avaient pas directement interpellé ma conscience, par le biais accidentel d'une confrontation directe : j'étais présent chez M. [...]
[...] A aucun moment je n'ai vu ni entendu Claude ou sa femme s'emporter contre l'employeur, l'injurier ou même le menacer. Ils me donnaient plus l'impression d'être abattus par son attitude et ses réponses désobligeantes que révoltés. Toutefois, ensuite, ils ont vidé leur sac auprès des seules personnes pouvant les écouter à ce moment-là. J'ai donc appris qu'après plusieurs semaines de maladie pour cause de dépression, Claude a repris son travail en s'organisant pour ce qui est du transport. Il a demandé à un de ses collègues de le conduire et le ramener chez . en échange d'une participation financière. [...]
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