La flamme sublime et puissante m'appelle. Mais ce cercle sans fin ne cesse de tourner, il murmure tantôt, m'hurle parfois de m'approcher. Il tournera encore et encore ressenti invisible, jusque l'impact total du bien contre le mal sûrement.
L'arbre séculaire qui transporte la vie au delà des abîmes renferme le trésor et la clef que je cherche en vain (...)
[...] Le masque que je porte n'est pas encore tombé, perdue au milieu de mes réflexions, je n'entends plus souvent l'appel de la pluie. Ma chère pluie, mes tendres étoiles m'oublieront elles un jour ? Si je ne me décide à avancer vers toi sous la voûte céleste. Alors que la porte est entrouverte je patiente, affichant l'ennui et le dédain de mon âme, mais ne te méprends pas, toi qui me connais si bien. Tout cela n'est que le rôle dont je m'accable, afin de cacher et enfouir la peur qui est mienne, mêlée à ma souffrance. [...]
[...] Même ce lien, ce fil immatériel ne mourra jamais, même si ce bleu de mer et de ciel, est je le sais tout ce que je suis. Mais comment savoir ou se situe le bien et le mal ? Le choix est si difficile pour moi, j'en tremble. Troublée au plus profond de mon âme, n'aurions nous pas pu avancer sur cette route les yeux bandés, et plongés dans les ténèbres Dans cette église, je cherchais une réponse, encore une de plus. [...]
[...] Les murs sombres se resserraient sur moi, ils m'apparaissaient infranchissables. J'attendais encore mais rien ne s'illuminait, c'est là alors que je décidais de te laisser. Quand par l'orage qui n'avait pas grondé, je ne savais quelle voie suivre. J'aurai aimé être une île et y chercher mon trésor personnel et intime, ne plus être aveugle : Ecouter sans entendre, goûter sans ouvrir la bouche, te toucher sans te frôler. Mais la raison est devenue ma pierre d'achoppement, j'en suis venue à ne plus être déraisonnable, à faire taire en moi l'instinct de la femme sauvage. [...]
[...] J'achèverai cette échange par une petite complainte liée à nous, dans la nostalgie du temps passé : Laisses je t'en prie je serai ta mélodie, le souffle de ta vie et l'envie de tes nuits. Permets moi seulement d'être ton ombre un doux parfum dans ta pénombre. Saches que j'offrirai ce qui m'est de plus cher, pour devenir ta propre chair. Vendrais ce que j'ai de plus précieux pour une dernière fois frôler les cieux, à tes côtés mon tendre amant le temps d'une nuit d'un feu ardent. D'un cercle de feu, d'un souffle d'éther, sentiments pieux m'amènent à me taire Dans l'attente de ton retour. Moi. [...]
[...] Cette lettre unique que je t'adresse pourrait être la dernière, alors laisse moi te raconter De ces nuits seule, sans sommeil et éveillée où je me trouvais dans cet espace que tu nommes église car ce lieu s'apparente à la pureté. Ce lieu saint où les murs sont invisibles et s'ouvre à l'immensité de la nature forte, et nourricière. J'avais parlé dans un ultime moment de solitude à la voie lactée. Je me rappelle du froid qui me glaçait la peau, de la fraîcheur de la rosée naissante, de la caresse du vent. J'ai sublimé les astres, nommée une seule étoile amie. [...]
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