Le face à face repose sur le fait de jouer trois rôles différents : convaincant, répondant et observateur. Le face à face s'appelle test d'attitude au management. Le but est donc de vérifier si le candidat sait argumenter en faveur d'une thèse, s'il sait engager la discussion avec quelqu'un dont il ne partage pas la thèse et enfin s'il sait évaluer les débats des autres. La note finale est la synthèse de ces trois aptitudes.
[...] Pendant la passation, c'est le répondant qui a le monopole des interrogations donc le convaincant ne doit pas lui-même poser des questions au répondant ! la seule exception est une fois si l'on n'a pas compris la question. III / La position d'observateur L'observateur est chargé d'évaluer la qualité des prestations, pour chacun des candidats, il doit établir une note qui ne peut être égale : il doit creuser l'écart et choisir le meilleur. Il dispose de trois moyens d'évaluation : - la maîtrise du sujet : est-ce que le sujet a été traité par l'un et par l'autre ? [...]
[...] Le ton à adopter doit être toujours ferme, courtois, sans aucune marque d'ironie, d'humour ou d'agressivité. ( Le but n'est pas de tuer l'autre, mais de faire avancer le débat en prenant la tête de ce débat. L'un des moyens pour ce faire est d'emmener le convaincant sur des terrais, des thèmes qu'il n'a pas évoqué pour lui faire dire que son analyse n'est plus valable. Ce serait donc une erreur pour le répondant de se situer en permanence sur le terrain de l'autre, dans ce cas, il risque de ne pas marquer des points. [...]
[...] La Préparation au face à face à HEC Paris Le face à face repose sur le fait de jouer trois rôles différents : convaincant, répondant et observateur. Le face à face s'appelle test d'attitude au management. Le but est donc de vérifier si le candidat sait argumenter en faveur d'une thèse, s'il sait engager la discussion avec quelqu'un dont il ne partage pas la thèse et enfin s'il sait évaluer les débats des autres. La note finale est la synthèse de ces trois aptitudes. [...]
[...] II / La position répondant Le répondant découvre le sujet au moment où le convaincant l'annonce. Son but est d'engager un débat : il faudra nécessairement qu'il soit en désaccord, soit avec l'intégralité du discours du convaincant, soit sur quelques points particuliers. Peu importe ce que l'on pense réellement : c'est un exercice de rhétorique sophistique. Le répondant devra donc écouter l'exposé, prendre des notes, mais aussi avoir à l'esprit qu'il devra contrer les idées de l'interlocuteur. C'est pourquoi il ne faut pas trop noter, il faut noter que ce dont on se dit qu'on pourra le combattre facilement. [...]
[...] ( On demande en revanche des connaissances précises sur le monde contemporain, et on peut à l'occasion s'aider de chiffres ou de faits appris en éco par ex ( attention, pas d'exposé technocratique non plus On termine par une conclusion absolument obligatoire qui résume par une formule-choc l'idée directrice. L'ensemble doit durer au maximum et au minimum 4 minutes. Conseil : être absolument en situation de communication, c'est-à-dire ne pas oublier qu'on a à convaincre quelqu'un. Adopter un ton qui ne soit pas monotone, un débit ni trop rapide, ni trop lent ; être spontané, même si parfois la langue est un peu moins soignée qu'en culture générale, dans tous les cas regarder son vis-à-vis et ne pas lire exagérément ses notes. Avoir une attitude de partage. [...]
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