Carnet, voyage, Berlin
Décrire L'Alexanderplatz à la façon d'Eugène Fromentin :
La vue immense, la lumière éblouissante. La ville blanche, bruyante, à nos pieds. Il est 15h30, le soleil donne aux immeubles une blancheur éclatante. Rues convergeant sur la place, trafic bruyant. Des magasins aux enseignes lumineuses en plein jour. Nous dominons la ville, le regard perdu dans la brume qui masque l'horizon. La fontaine de Neptune, splendeur de l'ère Wilhelminienne, déversant ses flots, sans s'arrêter. Le forum Marx-Engels, symétrique, froid, sans vie malgré les touristes incessants, photographiant ces personnalités figées. L'ombre de la tour, écrasante. L'horloge Uranus, représentant les planètes, ridicule à côté de la tour, des milliers de fois plus grande en réalité. À nos pieds, l'église Sainte-Marie, minuscule, dans la Karl-Liebknecht strasse. Le beige et le vert, depuis le XIVe siècle. Nous descendons de la tour de télé.
[...] Les sièges sont répartis sur deux niveaux : les huit rangées les plus éloignées de l'orateur sont surélevées par rapport aux autres. Le seul symbole présent dans l'hémicycle est condor. La sécurité de cet immense bâtiment gouvernemental de premier ordre est assurée par de nombreux systèmes d'alarme reliés à différents postes de police, ainsi que par un système de fermeture des portes automatique ou manuelle en cas d'incident majeur. Sur la place de la République se trouve aussi la Chancellerie, qui est un bâtiment très moderne, blanc, agrémenté de verre opaque. [...]
[...] Le mur de Berlin était long de 155 Km. Il existait 25 points de passage : 13 par la route par la voie ferroviaire, et 8 par la voie fluviale. Ils étaient utilisés par les Allemands, mais il était beaucoup plus facile de passer de RFA en RDA que l'inverse. Le mur était composé de plaques de béton, suivi de tranchées afin d'empêcher le passage des véhicules. Il y avait ensuite une aire de patrouille pour les chiens, et un système d'alarme avec des fils de contact qui déclenchaient des rafales de plombs. [...]
[...] À côté de cette fenêtre se trouvent deux grandes barres de métal délimitant l'endroit où à été construit l'immense bûcher. On peut voir une phrase du célèbre poète Heinrich Heine : Dort, wo man Bücher verbrennt, verbrennt man am Ende auch Menschen. Celui qui commence en brûlant des livres finit par brûler des hommes. 19) Ces pratiques étaient annonciatrices des incendies de synagogues, des déportations de juifs, des assassinats . 20) L'ambiance régnant au Neue Wache est sinistre, voire glauque. La sculpture de Käthe Kollwitz représente une mère enveloppant dans ses bras son fils mort. [...]
[...] Il est 15h30, le soleil donne aux immeubles une blancheur éclatante. Rues convergeant sur la place, trafic bruyant. Des magasins aux enseignes lumineuses en plein jour. Nous dominons la ville, le regard perdu dans la brume qui masque l'horizon. La fontaine de Neptune, splendeur de l'ère Wilhelminienne, déversant ses flots, sans s'arrêter. Le forum Marx-Engels, symétrique, froid, sans vie malgré les touristes incessants, photographiant ces personnalités figées. L'ombre de la tour, écrasante. L'horloge Uranus, représentant les planètes, ridicule à côté de la tour, des milliers de fois plus grande en réalité. [...]
[...] 11) Les décorations de Friedrich Schinkel sont essentiellement des anges, des déesses nues, et des guerriers armés. 12) La sculpture ouvrant l'avenue d'Unter den Linden représente Frédéric le grand sur son cheval. 13) Un kilomètre et demi après cette statue se trouve la porte de Brandenbourg. 14) Le ministère des affaires étrangères est représentatif de l'architecture contemporaine grâce à ses matériaux (verre), mais aussi grâce à ses couleurs (blanc). Il est lumineux, spacieux et élégant. Ses formes design lui procurent ainsi un aspect moderne. [...]
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