Le terme « société de consommation » est la simplification du terme « société industrielle de consommation dirigée », défini pas Henri Lefebvre comme étant l'état du capitalisme d'après le Deuxième Guerre mondiale.
Une société de consommation, locution qui peut être aussi bien laudative (désigne un discours visant à glorifier ou à vanter les mérites de quelqu'un ou quelque chose) que péjorative caractérisée par une société dans laquelle l'achat de biens de consommation est à la fois le principe et la finalité de cette société (...)
[...] Elle remplace également la production comme indicateur de croissance. Les phénomènes de consommation prendraient donc de plus en plus de place aussi bien au niveau microsocial (pradiques quotidiennes), mésocial (rapports de force entre groupes sociaux) qu'au niveau macrosocial (gestion politique, économique). Cependant, actuellement, dans un contexte de mutations sociales fortes (crise économique, question sur le pouvoir d'achat, etc), il existe un mouvement de remise en question de la consommation, en particulier dans la consommation marchande mais plus globalement une évolution possible de nos modes de vie portées par de nouvelles valeurs et de nouvelles problématiques. [...]
[...] Dans celle-ci, le niveau de revenu élevé satisfait non seulement les besoins considérés comme essentiels (alimentation, logement, éducation, santé . ) mais il permet aussi d'accumuler des biens (par plaisir, pression sociale ou publicitaire) et de les utiliser ou juste de les montrer (dépenses que certains jugent superflus). Nous pouvons remarquer deux phases : la première, une période d'expansion continue ( 1950-1957) et la seconde, une période de stabilisation ( 1957 à nos jours) que nous allons décrire de suite 1957 En France, poursuivit par les 30 Glorieuses (1945-1974), les gains de productivité augmentent de (par an et en moyenne) de 1949 à 1963. [...]
[...] Du milieu des années 70 à la fin des années 80, alors que la consommation se ralentit, la croissance des grandes surfaces est tirée par la diversification dans le non-alimentaire et l'internationalisation. Enfin, de 80 à nos jours, dans un environnement plus concurrentiel et instable, l'hypermarché doit répondre à deux exigences largement contradictoires qui sont exprimées par des consommateurs de plus en plus individualistes et versatiles: une demande de produits de consommation courante à bas prix qu'incarne le succès du hard discount puis, un besoin de qualité, de différenciation et de service. [...]
[...] C'est en 1953 qu'apparaît Cetelem, la compagnie de crédit aux particuliers et en 1954, Sofinco (organisme de crédit) et le Club Méditerranée nouvelle formule profitant de l'extension des congés payés. De plus, en 1956, ils passent de 15 jours de congés à 3 semaines. Mais naît également la FNAC (Fédération Nationale d'achat des Cadres) en 1954 qui ouvre son premier magasin en 1957 autour de 3 gammes de produits: la radio, l'appareil photos et le magnétophone. La France s'engage sur la voie des Trentes Glorieuses qui marquent l'avènement de le civilisation matérielle Les années 1950 voient l'entrée de la télévision. En dépit de son coût, elle suscite l'engouement populaire. [...]
[...] Pour les adultes, la consommation de fruits et légumes demeure insuffisantes. Elle est de même pour les enfants. En effet, plus de 60% d'entre eux consomment moins de 3,5 fruits et légumes par jour. Les nouvelles habitudes alimentaires demeurent très différentes des habitudes des années 50 duent notamment à l'apparition des Fasts-foods et de la nourriture rapide et simple à préparer. En 1950, les deux aliments les plus consommés étaient le pain et les pommes de terre. Le pain était acheté chez le boulanger et les pommes de terre et autres légumes comme carottes, choux, navets, poireaux, betteraves rouges étaient cultivés et se conservés longtemps. [...]
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