Il s'agit d'une fiche de révision de grande qualité en philosophie & psychologie ayant pour objet d'étude les principales thèses de Sigmund Freud qui sont au nombre de huit. Je vous laisse les découvrir à travers ce document synthétique de trois pages.
Ce document clair et très structuré s'avèrera fort utile pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en sciences humaines et sociales, philosophie, psychologie… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
[...] La sanction centrale pour le garçon c'est la castration. Le gain central c'est la disponibilité de la figure d'attachement (en général la mère), le pouvoir central c'est d'égaler et de dépasser les compétences de l'adulte de même sexe (pour le garçon le père). Notons qu'à coté de l'oedipe simple, il y a toujours un oedipe inversé (les figures de désirs et de concurrence sont inversées). La peur mène à intérioriser les attentes des adultes, et à rejeter dans l'inconscient les désirs incompatibles avec ces attentes. [...]
[...] La division principale (appelée « seconde topique ») est la division entre un ça, un moi, un surmoi. Le ça, héritier du petit enfant, est régi par le principe de plaisir, et ne tient pas compte de la réalité. Le surmoi, est l'héritier des processus d'imitation et 3/3 d'appropriation des interdits parentaux. Il est régit par le principe de conformité sociale (il s'agit de se conforter aux modèle et aux attentes de ceux qui nous importent, mais cela peut très bien être des contre modèles et des valeurs de subversion) et lui aussi ne tient pas compte de la réalité. [...]
[...] Ce qui est commun, ce sont nos pulsions primitives (mais leur degré d'intensité inné est cependant variable), et notre condition humaine. Ce qui caractérise cette dernière, c'est l'immaturité physique prolongée, et l'obligation associée de vivre de manière durable en état de dépendance par rapport à des adultes. Freud 2/3 considère ainsi que tout enfant est exposé dans sa vie à une condition oedipienne (attachement à un adulte et concurrence dans cet attachement avec un autre adulte), qu'il devra résoudre. Ce qui est particulier, c'est la forme précise de la situation oedipienne pour nous au sein de notre famille, telle que petit enfant nous l'avons perçue (la réalité des relations intra familiales est complexifiée par le prisme de l'imaginaire enfantin au travers duquel elle est perçue). [...]
[...] ) et donc ne vont pas changer de nature. Les pulsions libres, en recherche d'usage et de satisfaction, sont les pulsions de mort et les pulsions sexuelles. L'énergie associée aux pulsions sexuelles est appelée libido. Cette énergie et l'énergie destructrice correspondante aux pulsions de mort, sont générées sans cesse par l'organisme et ne peuvent réduire la tension intérieure qui en résulte que par des actes (dans une moindre mesure par des représentations fantasmées d'actes). Par conséquent on ne peut pas répudier tous les désirs on ne peut que déplacer la satisfaction sur des objets ou des actes qui, parce qu'ils ressemblent par quelques aspects à l'acte empêché (ou parce qu'ils ont étés associés dans une même situation), peuvent le remplacer aisément (on parle de déplacement et de substitut). [...]
[...] 1/3 Thèses principales de S. Freud Sigmund Freud L'homme est un animal. Comme tel il reste totalement régi par ses impulsions qui se répartissent entre pulsions de conservation, pulsions de reproduction dite aussi sexuelles et pulsions de mort. La sociabilité, la moralité, et la connaissance ne sont pas des tendances innées de l'homme. Pire l'homme n'est pas seulement spontanément égoïste, il a en lui une part de destruction. L'homme s'élève à des comportements cultivés (culture intellectuelle, culture du corps, culture des mœurs) parce que son immaturité physique prolongée et les milieux familiaux et sociaux l'empêchent d'accéder à la satisfaction immédiate de ses pulsions. [...]
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