Il s'agit d'un cours complet intégralement rédigé sur l'Histoire politique et sociale de la France couvrant la période entre 1870 et 1914.
En l'occurrence, c'est un cours de 3e année de Licence en science politique qui sera parfaitement valable et exploitable dans d'autres cursus.
Ce document à vocation pédagogique, clair, exhaustif et structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en science politique, Histoire, Institut d'Études politiques, Droit, Économie, AES… pour préparer certains concours de la fonction publique et bien entendu pour tout(e) autre intéressé(e).
Voici le sommaire général :
Introduction
Chronologie
Bibliographie
Chapitre Ier. Le concept d'État
Section 1. Les points de vue philosophiques
Section 2. Le point de vue de l'anthropologie politique
Section 3. Sociogenèse de l'État
Chapitre II. Le champ du pouvoir
Section 1. Un lieu de concurrence
Section 2. Genèse des partis politiques
Chapitre III. L'héritage révolutionnaire
Section 1. Un enjeu mémoriel
Section 2. Un nouvel ordre politique et social
Section 3. Le capitalisme triomphant
Chapitre IV. 1870-1890, imposer la République
Section 1. L'impossible République
Section 2. Une République d'ordre
Section 3. La mise à l'épreuve
Section 4. La République et ses symboles
Chapitre V. La Belle époque (1890-1914)
Section 1. L'essor économique
Section 2. Les mutations sociales
Chapitre VI. La formation des partis politiques (1890-1914)
Section 1. Le parti radical
Section 2. La Société française de l'internationale ouvrière (SFIO)
Section 3. Les ligues
Section 4. Le suffrage universel
Chapitre VII. Les anarchistes
Section 1. Le mouvement anarchiste
Section 2. L'ennemi intérieur
Chapitre VIII. L'affaire Dreyfus
Section 1. Le déroulement de l'affaire
Section 2. L'antisémitisme
Section 3. Les conséquences
Chapitre IX. Deux politiques républicaines (1880-1914) : la nationalité et la laïcité
Section 1. La nationalité
Section 2. La laïcité
Chapitre X. La question sociale (1880-1914)
Section 1. Un problème social
Section 2. Un problème politique
[...] La Ligue des Patriotes - Nous avons déjà évoqué cette Ligue des Patriotes, fondée en 1882 par Paul Déroulède. Rapidement, la Ligue fonctionne comme un groupement politique nationaliste promouvant son chef, Paul Déroulède. C'est une sorte de culte du chef. Ainsi, entre 1885 et 1890, il va mettre sa Ligue au service de Boulanger, vu comme l'homme autoritaire providentiel, le seul capable de renverser une République faible et corrompue. Elle atteint alors près de 200.000 membres. - Interdite après l'épisode Boulangiste, elle se reforme et trouve un second souffle au cours de l'affaire Dreyfus. [...]
[...] Il s'ensuit une série d'élections : Boulanger se présente dans un département, est élu, démissionne, et se représente dans un autre. C'est à chaque fois un triomphe, y compris à Paris en 1889. Il fête sa victoire avec plus de 50.000 personnes. On lui demande de marcher sur l'Élysée et de renverser la République. Il s'y refuse. Il est alors complètement discrédité auprès de ses soutiens. Il s'enfuit à Bruxelles. Il est finalement poursuivi pour « complot contre la sûreté intérieure de l'État » et condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée (le bagne). [...]
[...] Il y a surtout des causes économiques. - À côté de ces trois grandes raisons, il y a en d'autres moins décisives, mais bien présentes. Ainsi, la colonisation n'est pas condamnée par l'Église (le Pape) car elle permet plus facilement l'évangélisation des populations nouvellement colonisées. Enfin dernière cause : la concurrence avec l'Angleterre. - Entre 1880 et 1914, la Tunisie devient protectorat français (1883), comme Madagascar et le Tonkin (1884). En Asie, d'autres colonies sont créées : le Laos (1893). [...]
[...] Électeurs, partis et électorat socialistes à la fin du 19e siècle en France », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 71-72, mars 1988, pp. 5-21 Philip NORD, « Les origines de la IIIe République en France (1860-1880) », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 116-117, mars 1997, pp. 53-68 Christophe CHARLE, « Naissance d'une cause. La mobilisation de l'opinion publique pendant l'affaire Dreyfus », Politix, n° vol pp. 65-71 Christophe CHARLE, « Champ littéraire et champ du pouvoir : les écrivains et l'Affaire Dreyfus », Annales. [...]
[...] Ils consistent en des marches rythmées voire des danses règle, par le sens de cet effort collectif où l'individu n'est qu'une intelligente unité d'un groupe bien organisé. Ces mouvements d'ensemble ont leur place dans toutes nos écoles publiques, à la ville et à la campagne. Ils sont vraiment discipline d'ordre, et en ce sens, moralisateurs ». - En conclusion de ce chapitre. La IIIe République a cherché à encadrer, éduquer et intégrer les classes populaires. Regardées comme des classes dangereuses depuis le début du XIXe siècle, elles ont commencé à faire de l'attention des gouvernants à partir de 1880. [...]
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