L'entreprise réseau, exposé de 14 pages en stratégie d'entreprise
Objet de nombreuses appellations (Fréry, 1994), l'entreprise réseau polarise depuis plus de vingt ans une partie non négligeable de la recherche en gestion. Souvent située entre « marché et hiérarchie » (Williamson, 1975 et 1985 ; Powel, 1990 ; Imai et Itami 1984 ; Gauzente, 2000, etc.), l'entreprise réseau est considérée par certains auteurs comme une étape supplémentaire dans l'évolution des organisations (Miles & Snow, 1980), par d'autres comme une rupture de paradigme organisationnel (Boyer, 1993 ; Besson et Haddadj, 1999) ou encore comme le modèle appelé à devenir la référence actuelle (Blanchot et al, 2000). Que l'on s'interroge sur la nouveauté (Louart, 1996) ou la pérennité (Miles & Snow 1992, Pichault, 2002) de cette forme organisationnelle, l'entreprise réseau reste une tentative de réponse des organisations à la nécessité de s'adapter à la globalisation des marchés, à la montée de la concurrence et aux nouvelles exigences des consommateurs.
? L'ENTREPRISE RESEAU, UNE FORME PARTICULIERE D'ORGANISATION
? APPREHENDER L'ENTREPRISE RESEAU A PARTIR DES SITUATIONS DE TERRAIN
? POUR UNE APPROCHE PLURIDIMENSIONNELLE DE L'ENTREPRISE RESEAU
? CONFIGURATION RETICULAIRES
[...] (1993), Comment émerge un nouveau système productif ? in Durand P., Vers un nouveau système productif Paris, Syros / Alternatives, pp. 31-91 CRESSENT, G. (2002), Le télétravail, vers un nouveau cadre juridique Personnel, 426, Janvier 2002. DAVIDOW, W.H., et MALONE, M.S. (1992), The Virtual Corporation, New York, Harper Business. DEFFAYET, S. [...]
[...] Malgré l'importance des travaux qu'elle a suscités, l'entreprise réseau reste un concept peu homogène appelant un effort de clarification et de différenciation des formes d'organisation qui en relèvent. C'est l'objectif que poursuit la présente contribution. Dans un premier temps, le concept d'entreprise réseau sera abordé et son caractère hétéroclite souligné à travers un survol des typologies et des essais destinés à appréhender les différentes formes d'organisation réticulaire. Nous montrerons en quoi ces différents travaux ne permettent pas toujours de rendre compte de l'importante diversité de ces formes à travers six monographies d'entreprise réticulaire issues de nos travaux de recherche. [...]
[...] Les actifs spécifiques d'un réseau sont forts lorsque le partenariat est lui-même générateur d'actifs propres supérieurs à ceux des éléments du réseau. L'équation R > A+B+C illustre ce type de logique. Elle est également caractérisée par des possibilités d'appropriation faibles de ces actifs par l'un ou l'autre des partenaires et par l'existence fréquente de barrières à l'entrée et à la sortie du réseau. Par opposition, les actifs spécifiques du réseau sont considérés faibles quand les partenaires maintiennent un cloisonnement suffisant pour protéger leurs savoir-faire spécifiques individuels, rendant difficile la constitution d'un patrimoine propre au réseau. [...]
[...] 40-50. HEITZ, M. [...]
[...] La réorganisation de ce type d'entreprise autour des processus et non des fonctions rend les activités des différentes entités fortement interdépendantes. Les réseaux intégrés : Il s'agit d'une configuration caractérisée par la présence d'une seule enveloppe organisationnelle incluant plusieurs enveloppes juridiques, agencement résultant d'une démarche d'externalisation. Dans ce type de réseau, un groupe relativement homogène sur le plan organisationnel et de GRH (groupe bancaire, entreprise internationale et ses filiales, réseau de franchise) est constitué de plusieurs entités juridiquement distinctes, mais dont le fonctionnement est fortement régi par la politique de groupe. [...]
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