Il s'agit d'un cours intégralement rédigé en géopolitique ayant pour objet d'étude le dialogue sur l'énergie entre la Russie et l'Union européenne.
En l'occurrence, c'est un cours de 3e année de Licence en science politique et parfaitement valable dans d'autres cursus.
Ce document clair et très bien structuré s'avèrera idéal pour de nombreux(ses) étudiant(e)s en science politique, géopolitique, relations internationales, Histoire, Institut d'Études politiques, AES, GEA, LEA… et bien entendu tout(e) autre intéressé(e).
Voici le plan :
Introduction.
I) Des désaccords fondamentaux entre les deux parties
II) Grandes manœuvres sur les conduites : tout le monde tente de contourner tout le monde
III) L'Union européenne tente de contourner la Russie
IV) L'Union européenne devra attendre longtemps avant d'obtenir des résultats
[...] - elle prend des intérêts dans de nombreuses entreprises énergétiques de pays de l'Union européenne : l'objectif de Gazprom est de posséder toute la chaîne depuis la production jusqu'à la livraison finale au consommateur européen. - sans politique étrangère commune, l'Union européenne avance en ordre dispersé face à la Russie et n'est pas en mesure de se poser en partenaire visible pour Moscou. Sa nouvelle diplomatie énergétique en Asie centrale peinera à engranger les résultats concrets. ( Bibliographie : ✓ Lestrange, C. et alii, Géopolitique du pétrole, Éditions Technip, Paris. ✓ Sébille-Lopez, Ph., Géopolitique du pétrole, Armand Colin, Paris. [...]
[...] Elle a nommé des représentants officiels en Asie centrale et dans le Caucase. Un accord a été signé avec l'Azerbaïdjan, le 7 novembre 2006, et un autre avec le Kazakhstan, le 30 novembre 2006, pour sécuriser entre autres choses les importations de matières premières énergétiques en provenance de ces pays. Ces accords viennent compléter un dispositif géographique inauguré par la signature d'un mémorandum d'accord sur l'énergie avec l'Ukraine en décembre 2005[1]. Par ailleurs, le 27 juin 2006, un accord a été signé par la Commission et cinq pays (Turquie, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Autriche) pour la construction d'un gazoduc qui acheminera du gaz venu l'Azerbaïdjan et éventuellement le Kazakhstan vers un terminal situé en Autriche (projet Nabucco). [...]
[...] Certains de ses Etats possèdent des réserves suffisamment élevées pour devenir en cas de besoin des solutions alternatives à la Russie parmi les fournisseurs de l'Union européenne. C'est le cas de l'Azerbaïdjan, mais surtout de l'Asie centrale. Le Kazakhstan offre des perspectives considérables (champs géants en mer Caspienne) et les réserves de gaz du Turkménistan sont importantes. La Commission tente donc de développer des partenariats avec ces producteurs, afin de diversifier ses sources d'approvisionnement. Ce positionnement atteste la volonté européenne de mener une politique plus pro active qu'auparavant dans cette région. [...]
[...] Les programmes Synergy I (1997-1998) et Synergy II (1998-2002) allaient dans le même sens. Ils avaient pour objectifs de mettre en œuvre des programmes d'assistance et une coopération avec des pays tiers dans le domaine de la politique énergétique. Les principes fondamentaux sont les mêmes que ceux de la Charte européenne de l'énergie. Dans ce cadre, l'UE était prête à fournir à des pays tiers des conseils et de la formation, de l'analyse et de la prévision en matière énergétique. Elle était prête également à engager des programmes de coopération transfrontalière. [...]
[...] Cette conduite devait permettrait à l'Ukraine d'acheminer vers l'Union du brut venu de la Caspienne et d'Asie centrale. L'Ukraine, qui tente parallèlement de développer un partenariat énergétique avec l'Ouzbékistan, serait confortée comme pont énergétique eurasiatique et gagnerait une certaine indépendance car ses importations ne viendraient plus exclusivement de Russie. La conduite se prolongerait jusqu'à Gdansk où le pétrole serait raffiné et d'où il serait expédié vers le reste de l'Union européenne. Un autre accord a été signé pour acheminer du pétrole caspien de l'Ukraine vers la Pologne par train (Pétrostratégies décembre 2003). [...]
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