Le Rapport de synthèse commence par identifier le fil commun des lectures choisies. Qu'est-ce qu'elles partagent en tant que préoccupations et thématiques? Puis, quels sont les apports distinctifs de chaque texte au débat? Quelles sont les principales différences de perspective entre les textes? Enfin y a-t-il des questions ou des pistes à explorer qui vous semblent particulièrement pertinentes à la suite de votre lecture des textes?
[...] D'autre part, dans ce texte lorsqu'il est question des Indiens, il est employé les termes de « Premières nations » ce qui a tendance à les réhabiliter et à accentuer d'autant plus la violence et l'illégitimité de la colonisation ; cela montre également qu'il y avait plusieurs peuples, qui ont tous été assimilés sous le terme « d'Indiens » lors de la colonisation. Cela est donc bien révélateur d'une méconnaissance et d'une stigmatisation de ces peuples par le gouvernement canadien. Enfin, nous remarquons qu'en tant que commissaire de la CVR, nous avons un expert qui nous explique tous les rouages et bien-fondés de cette commission et c'est pour cela que le texte est véritablement axé sur cette commission et ses objectifs. [...]
[...] Il faut pour qu'il devienne un semblable qu'il s'apparente à moi, qu'il me ressemble grandement mais aussi qu'il intègre les mêmes valeurs que les miennes. En somme tout ce qui se différencie de nous, nous n'avons pas tendance à l'identifier comme notre semblable, et c'est alors qu'un rejet et qu'une peur s'installe. Nous remarquons alors qu'il semble que l'homme, en soi, a tendance à rejeter ce qui lui est étranger pour pouvoir constituer son identité, il n'est somme toute pas du tout tolérant naturellement et apparaît plutôt comme un être naturellement ethnocentré. [...]
[...] Nous considérons qu'il n'est alors pas question de traitement d'humain à leur égard. Ce qui leur a été infligé révèle à la fois une chosification mais également l'inhumanité dont ont fait preuve les bourreaux ; ce qui rappelons le est d'autant plus étrange lorsque l'on sait que le Canada n'est pas connu pour sa violence. Nous comprenons également dans cette lecture que la violence s'est perpétuée sur les générations suivantes. Cependant, celle-ci n'a pas directement été poursuivie par l'état, mais a été faite par les victimes elles-mêmes. [...]
[...] Ces différentes lectures interrogent logiquement le statut de l'autre, celui qui n'est pas moi mais qui me ressemble (ne serait-ce que par sa constitution physique). Car, les faits montrent ça et là de nombreux génocides qui passent toujours soit par l'annihilation directe d'un peuple en tuant tous ses membres ; soit par l'annihilation de la culture d'un peuple qui ôte toute possibilité d'identité individuelle et collective. Mais alors que s'est-il passé dans la tête des Canadiens (ici) pour qu'ils s'autorisent et légitiment ces actes barbares et même, que se passe-t-il en général dans la tête du peuple qui commet un génocide ? [...]
[...] Sans cela, il ne pourra pas être question d'une réconciliation. Car il faut d'abord admettre les faits et reconnaître les crimes pour offrir en toute sincérité une réconciliation viable et véritable. La suite met en scène différentes vision d'auteurs et de personnes qui se sont penchés sur la question de la réconciliation et proposent diverses solutions, ce qui laisse le lecteur libre d'estimer les différentes propositions. Cela montre également qu'il est possible de changer les choses et d'aller non pas vers la réconciliation (qui est la finalité et l'aboutissement que doit rechercher le peuple canadien) mais d'entrer dans la voie et dans le processus qui permettra de se réconcilier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture