Se sensibiliser aux enjeux culturels des langues c'est avant tout comprendre des phénomènes complexes, où l'interdisciplinarité est de rigueur afin de saisir l'ensemble du spectre des langues étrangères…
[...] Bien que les aspects linguistiques de la mondialisation n'aient pas reçu beaucoup d'aspects, le visage global du langage change lentement, entraînant à son tour l'essor des langues. Ces effets sur la langue ont à leur tour une incidence sur la culture de la langue. L'impact peut permettre aux langues d'accélérer et de dominer ou de cesser d'exister. L'allusion au mythe biblique et à sa fortune dans la littérature mondiale (de Molière à Borges) nous montre le principe universel et mythique de la sempiternelle question de la multiplication des langues et de ses incompréhensions face à la tentation d'une langue unique. [...]
[...] De la même façon, le français, lingua franca à l'échelle européenne pendant plusieurs siècles, loin de faire disparaître l'allemand, le polonais ou le danois, a enrichi ces langues, qui, tout comme l'anglais, n'ont pas fini d'emprunter les termes dont ils croient pouvoir profiter » (Bogaards, 2008). Dès lors, en appréciant cette situation, nous avons pu envisager dans la suite de notre cours, la langue étrangère comme étant une thématique à part entière. Nous avons pu en effet, comprendre que toute langue maternelle restait une construction. [...]
[...] Dès lors, l'incompréhension peut être source de comique, ou alors peut faire référence à d'autres cultures (comme l'orient dans la langue française). L'écriture en plusieurs langues peut donc être la matrice d'un langage universel. James Joyce à travers le livre phare de la modernité du XX[ème] siècle Ulysse (1922) reste l'exemple symptomatique de ce que nous venons d'affirmer. Prenons un exemple. Joyce fait dire à son personnage principal du nom éponyme au roman : « Quelle fut donc alors la sorte d'agent qui occasionna en ce trajeudique Zeudi dernier l'affaire de notre péché municipal ? [...]
[...] La langue maternelle comme construction mythologique, ou la notion de langage interspécifique c'est à dire entre humains et non-humains, peuvent être des thématiques essentielles, nous l'avons vu dans notre cours, pour approcher ce rapport dialectique. Finalement, c'est avec la contribution de l'ethnologie et de l'anthropologie, que, dans notre cours, nous avons pu entrevoir la fonction sociale et symbolique des langues. Dans cette perspective, la langue reste en quelque sorte la substance de la culture. Elles constituent un symbole important des structures sociales, permettant à différents groupes de personnes de savoir à quel groupe ethnique ils appartiennent et quel patrimoine commun ils partagent. Sans le langage, les individus perdent leur identité culturelle et géographique. [...]
[...] Que voulaient-ils donc faire ? Je me rendre à l'évidence : ils écrivaient ou, plus exactement cherchaient à faire de leur crayon le même usage que moi » (Lévi-Strauss, : 350). Ainsi, la diversité linguistique reste une donnée essentielle lorsque l'on a pu évoquer la relation aux langues dites « mourantes » et la domination culturelle, que nous avons évoqué ci-dessus. En effet, il faut rappeler qu'une société, une culture n'est jamais close sur elle même. Elle se construit grâce à l'apport ou aux contacts d'autres cultures, qui peuvent avoir en ce sens, une langue différente. [...]
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