Enfance, dépassement, expérience, leçon, origami, classe, maitresse, challenge, art, parents, douleur, rêves, fatigue, repos, nuit blanche, devoir, malade
Quand j'avais 10 ans, un jour à l'école, la maîtresse nous a parlé de l'origami. Si je ne me souviens pas mal, elle nous a dit que ce mot japonais faisait référence à l'art de plier des morceaux de papier pour faire des figurines.
[...] Pourtant, j'ai eu une surprise, ils sont tous venus me voir le soir, même la maîtresse y était ; ils m'ont tous félicité d'avoir avancé si vite et ils se sont excusés de m'avoir forcé à accepter leur défi, mais j'ai reconnu que c'était mon orgueil qui m'avait fait l'accepter. J'ai enfin appris que, même si tu trouves une activité qui te plaît beaucoup, il faut savoir gérer notre temps pour en dédier un peu sans oublier les autres activités qu'on doit faire et qui sont nécessaires et utiles pour notre futur. [...]
[...] On a donc agréé que, dans une semaine, j'aurais fait les mille grues. Je voulais tout à fait réussir mon coup et prouver que j'étais le meilleur de la classe à faire des origamis et que, peut-être, dans le futur, je deviendrais un grand maître de cet art. Le soir même, j'ai commencé à chercher des feuilles de papier en différentes couleurs parce que je voulais faire les plus belles grues d'origami jamais vues. J'ai cherché partout dans la maison : mes vieux cahiers d'école, le bureau de mon père, les poubelles de la maison, la chambre de mes parents. [...]
[...] Au petit déjeuner, je n'avais aucune envie de manger et je ne parlais pas avec mes parents ; ils me posaient des questions, mais je ne les écoutais pas. Quand il était l'heure de partir, je me suis levé, mais je n'ai pas pu trop avancer car je suis tombé, j'ai collapsé à cause de la fatigue et l'épuisement des jours de travail. Je me suis réveillé quelques heures après être tombé dans ma chambre ; mes parents avaient téléphoné le médecin, mais il avait dit que j'avais le burn-out et je devais reposer. [...]
[...] Expérience d'enfance - Le dépassement Une ambition démesurée Quand j'avais 10 ans, un jour à l'école, la maîtresse nous a parlé de l'origami. Si je ne me souviens pas mal, elle nous a dit que ce mot japonais faisait référence à l'art de plier des morceaux de papier pour faire des figurines. Je me rappelle que j'ai tout de suite aimé cet art : la manière dont on pliait les morceaux de papier et après on les transformait en différentes figurines, même en les assemblant les uns aux autres, m'a vraiment plu et surpris. [...]
[...] Pendant les cours, la maîtresse a dû m'arrêter plusieurs fois parce que je continuais à couper les feuilles de papier. Je n'ai pas donc trop avancé ce jour-là et je commençais à sentir que, peut-être, je n'arriverais pas à finir cette tâche. Cependant, les envies de gagner de la crédibilité avec mes copains me donnaient des forces pour accomplir mon but et j'avais des espoirs d'y arriver. Deux autres jours sont passés en coupant et pliant le papier et je n'arrivais pas à avancer, au moins c'était ce que je ressentais dans le profond de mon être : trop de coupe et de pliage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture