Travail, conditions de travail, Inflation et chômage, politiques, société de consommation, économie mondiale, progrès, humanité, flexibilité du travail, hiérarchie, pensée politique moderne, revalorisation salariale, croissance économique, Karl Marx, Durkheim
Avec les différentes réformes de l'assurance chômage, on peut penser qu'il y a une incitation à rapidement retrouver du travail, les politiques récentes remettent pourtant en cause la centralité du travail. Et alors que Sandrine Rousseau considère que le sens de l'Histoire tend vers une diminution du temps de travail à droite, le paradigme avancé est celui d'un manque général de travail en France. Le travail est devenu une activité centrale et valorisée au sein de notre société.
[...] Par exemple, Saint-Simon propose une organisation rationnelle du travail tandis que les socialistes observent que la concurrence est un obstacle du fait des faillites et du gaspillage qu'elle provoque. Idée d'association afin de mieux et plus produire, et c'est par le travail que l'Homme va connaître le Paradis sur Terre. Une activité plus que jamais importante pour les individus Actuellement, certains prophétisent la fin du travail comme Jeremy Rifkin en son temps. Il considère que les progrès technologiques rendent inutiles de nombreux travailleurs, notamment manuels mais au bénéfice du travail intellectuel. [...]
[...] Les femmes s'y consacrent davantage que les hommes = entre 60 et 72% des activités domestiques, notamment les femmes en couple avec enfants. C'est une situation qui peut en partie s'expliquer par un temps de travail supérieur chez les hommes. Si l'on prend en compte le périmètre restreint exercé par un salarié, la valeur domestique représente près de 15% du PIB, c'est-à-dire 315 Mds d'euros ; en prenant en compte des activités domestiques plus larges avec une légère augmentation de la rémunération, elles représentent près d'1/3 du PIB. [...]
[...] Cette représentation du travail change également avec l'apparition de l'économie : les économistes forment le sens moderne du terme « travail » en lui donnant une valeur que l'on connaît toujours. Désormais, on place sous ce terme des activités autrefois considérées comme hétérogènes symbolisé par Adam Smith et la publication de Richesses des nations en 1776. Le travail n'est pas une qualité mais une quantité, un facteur de production ; on lui donne une valeur marchande. Libération du travail et accroissement de la consommation qui doit renforcer les Etats. Ce qui compte également devient le temps de travail nécessaire à la production d'un bien. [...]
[...] Marshall Sahlins publie dans les années 1970 Age de pierre, âge d'abondance au sein duquel elle étudie l'ensemble des faits ethnographiques sur ces sociétés (Australie et Afrique du Sud) et constate qu'elles accordent moins de place au travail entre deux et quatre heures par jour et pour l'ensemble des individus. Cela s'explique principalement par l'intérêt négligeable que ces sociétés possèdent pour ces biens idée de fardeau. On privilégie ce qui sert par exemple à chasser ou bien à écraser la nourriture. Aussi, le rapport à la subsistance diffère de notre société, il n'y a pas intérêt à stocker. A contre-courant de l'idée d'un homo economicus avec une consommation uniquement en lien avec leurs besoins et peu de travail au quotidien. [...]
[...] Le travail est une activité mauvaise bien que nécessaire. La valorisation du travail dans les sociétés occidentales à partir de la fin de l'Epoque moderne C'est à la fin du Moyen-Age que l'on commence à considérer le travail comme une activité capable de générer des ressources et des revenus. Avec L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Max Weber tente de reconstituer un nouveau rapport au travail, au profit et à l'enrichissement. C'est alors dans le monde protestant et depuis le schisme provoqué par Luther que l'on observe ces changements précoces. [...]
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