Il s'agit d'une dissertation descriptive comprenant plusieurs ressources et expliquant les divers aspects du taoïsme en chine et son influence au cours des années.
[...] A partir du XIXème siècle, le taoïsme, vu comme un mouvement d'opposition à l'Empire déclinant - par l'évocation du fameux âge d'or - sera de plus en plus combattu ; un rejet politique qui s'accentuera sous la République, résolue à tourner le dos au passé, et évidemment avec l'émergence du communisme. Comment expliquer cette perpétuation du taoïsme pendant une si longue période ? Deux explications peuvent sans doute être avancées. La première est sans doute la présence d'un modèle peut-être politique et certainement sociétal, renvoyant à une société idéalisée, tant d'un passé plus prospère que de règles morales à suivre pour s'en rapprocher. [...]
[...] La problématique qui en découle est la suivante. En quoi peut-on dire que l'application des principes du taoïsme en Chine représente une illustration de l'influence maintenue de courants de pensée anciens dans certaines sociétés orientales, et ce tant au cours de l'histoire qu'à notre époque ? Pour répondre à cette question, dans un premier temps nous reviendrons sur le taoisme en tant que philosophie, pour mieux comprendre en quoi ce courant de pensée peut intervenir dans l'existence des personnes, en partant des textes originaux pour en venir aux applications concrètes. [...]
[...] En Chine, naturellement, qui voit son système politique et économique évoluer, et surtout sa population émerger comme davantage éduquée et ouverte aux courants de pensée qu'auparavant, le tout dans la volonté du pays et de sa population de faire face au monde sans renier ses traditions. Mais aussi en Occident, où des populations désenchantées et pessimistes (crises économiques et sociales, craintes pour leur avenir . ) pourront plus que jamais trouver dans le taoïsme l'harmonie que leur monde ne leur offre plus. [...]
[...] Selon l'analyse moderne, le taoïsme repose sur deux livres fondateurs (trois selon une conception plus traditionnelle). L'un est le Dao De Jing, ou « Livre de la voie et de sa vertu », recueil de réflexions et de textes poétiques de Laozi, père fondateur du taoïsme - un concept dont nous devons user avec précaution, car Laozi n'avait pas vocation à créer un courant philosophique ou spirituel - et utilisé depuis des siècles, avec des interprétations très différentes, qui vont de l'usage de ces textes pour prier en cérémonie à la réflexion philosophique. [...]
[...] En outre, on ne peut lui assigner de grande figure fondatrice ; si les taoïstes se réclament de Laozi, il n'est pas l'initiateur d'une école. Lui attribuer une date d'apparition est également impossible. » Le taoïsme en effet, contrairement aux schémas que l'on pourrait se faire, n'est pas une religion, puisqu'il n'évoque pas de divinités ou de pouvoirs surnaturels des uns et des autres. A l'opposé du dogme, le taoïsme se fonde, pour l'expliquer très simplement, sur des observations concrètes : de nous-mêmes, de l'univers, et des interactions entre lui et nous - dans l'idée d'y trouver une certaine harmonie, en cohérence avec ce qui nous entoure. [...]
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