En matière d'épanouissement ou d'accomplissement professionnel des femmes dans le monde occidental, nous avons coutume d'évoquer le « plafond de verre ». C'est dire qu'il y a un inconscient collectif et des mécanismes dans l'apprentissage qui empêchent les femmes d'atteindre, en nombre ou en qualité, des professions et postes tenus par des hommes.
[...] Exercer un métier, subvenir aux besoins de la famille est une affaire d'homme. Aussi dans la formation, des scolastiques par exemple, les disciplines « importantes » sont orientées vers des carrières d'homme. Le latin, les mathématiques, la géographie ouvre par exemple vers des métiers d'officiers. Aux femmes de ces mêmes époques, on enseigne des disciplines secondaires conçues pour performer dans les rôles socio-professionnels qui leur sont attribués. Couture, danse, poésie, petit artisanat. Une scolarité réservée aux "femmes du monde" Il existe toutefois dans les sociétés qui refusent l'accès à l'enseignement au plus grand nombre de femmes, un enseignement restreint et spécifique pour les femmes des grandes familles. [...]
[...] Dans les pays du Sud, les difficultés de scolarisation des femmes sont encore plus visibles tant elle est touchée par des problématiques de genre dans l'accomplissement des taches dans le foyer, ou des problématiques sanitaires telles que la non disponibilité de WC dans les établissements scolaires. Un cursus scolaire conçu pour les hommes De la dot à la fin de vie de la femme, de nombreuses cultures donnent encore à l'homme la responsabilité d'une femme. Nous l'avons vu en Iran avec la spectaculaire levée de l'interdiction de conduire pour les femmes. Ces positions réactionnaires ont en commun le rôle attribué aux femmes dans le foyer. La mère nourricière est la figure contradictoire du paterfamilias, dont la place est hors du foyer. [...]
[...] Nous l'avons vu avec l'exemple des femmes de lettres, les femmes subissent également des limitations sociales aux opportunités scolaires et professionnelles. Les plus nanties échappent les premières à la précarité scolaire, tandis que les femmes des classes ouvrières du XIXème siècle par exemple, sont laissées pour compte. En somme, la scolarisation des femmes est riche d'enjeux de développement, et d'enjeux humanitaires. Si les sociétés occidentales contemporaines sont conscientes de l'urgence qu'il y a d'offrir une égalité des opportunités, il est encore de nombreux territoire où les femmes sont exclues de fait des parcours de scolarisation puis de formation universitaire. [...]
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