Ce document est un essai complet et entièrement rédigé qui porte sur le rapport « Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle » de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy, Pour scruter ce rapport, le fils conducteur va comporter un aspect de restitution des biens culturels comme un enjeu de mémoire de Restitution pour la décrispation des liens de franco-Africain et de culture impulse le progrès et l'harmonie. Loin de disséquer tout le rapport ainsi que les œuvres à restituer, il nous importe de voir ainsi la portée de ces restitutions dans les relations entre les Etats et les groupes humains. Nous nous basons sur le rapport de la page 1 à 5 et de la page 25 à 35 pour analyse ces orientations données. Le but de ce travail est alors de faire une analyse croisée sur les thématiques.
[...] Des enjeux sont assez importants au vu des différents groupes humains opprimés. La quasi-totalité des peuples colonisés en ont connu autant de problème. La reconnaissance des délits coloniaux est encore attendue l'Allemagne du génocide des Hereros en Namibie, l'Angleterre et la répression de Mau-Mau au Kenya, l'Italie et les répressions sanglantes en Lybie, la Belgique et l'exploitation sanglante en RDC et enfin la France et les massacres au Cameroun. La restitution ne veut pas dire qu'il faut faire table rase sur les conditions parfois problématiques dans lesquelles elles ont intégré les collections nationales françaises. [...]
[...] Les compensations pourraient-elles être matérielles ? Qui devrait gérer ? Ces questions traitées partiellement jusqu'alors revêtent leur importance. L'idée des échanges volontaires des œuvres françaises pour les expositions dans les musées africains est évoquée de plus en plus même si des opposants à cette idée sont sceptiques sur la faisabilité à long terme. Les objets peuvent devenir des objets porteurs de nouveaux sens c'est-à-dire des « semiophores » (De L'Estoile, 2018). Les collectionneurs et le marché de l'art a paniqué en premier, dans la mesure où cette restitution soulève le problème des responsabilités. [...]
[...] Africultures no70, mai-juin-juillet 2007, p. 114- Kwame Opoku, « Humboldt Forum and Selective Amnesia: Research Instead of Restitution of African Artefacts », Modern Ghana décembre 2017 (en ligne). Mark Brown, « Looted Ethiopian treasures in UK could be returned on loan », The Guardian avril 2018. M'Bow, « Pour le retour, à ceux qui l'ont créé, d'un patrimoine culturel irremplaçable », Museum, vol no p Krzysztof Pomian, Collectionneurs, amateurs et curieux. Paris, Venise: XVI-XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, Bibliothèque des histoires p Lahire, B. [...]
[...] Sur cet angle, on espère une forte participation des conservateurs africains. Ce nouveau pan, les responsables de la culture dans les pays d'Afrique de l'Ouest et centrale en sont convaincus en ce qui concerne le développement économique. En effet, la construction de nouveaux musées et l'afflux des touristes redonne espoir. Globalement, en France œuvres et objets, dont seraient entrés entre 1885 et 1960, durant la période coloniale. Certains de ces objets relèvent de la spoliation ; d'autres, d'expéditions scientifiques. S'agissant de ceux pour lesquels le non-consentement est avéré, tels les butins de guerre, c'est clair, on restitue. [...]
[...] Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la Culture. ». La restitution en tant que concept qui a été clarifié par Sarr et Savoy a été subdivisée en « restitutions temporaires » et des « restitutions définitives » mais demeure ambiguë. Tous les acteurs du Sud se sont alors cantonnés à la restitution pérenne avec un transfert de propriété pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur celui qui le possède. Une autre armada de loi doit être créée pour arranger cette restitution définitive évitant ainsi une continuité de protestation de la part des acteurs africains. [...]
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