Désormais les études africaines vont jouer un rôle de premier plan dans le développement de l'anthropologie » (Bonte, Izard, 1991 :5). De fait, le continent africain a pu, dès l'invention de l'ethnologie et de l'anthropologie, être source d'incompréhensions qui participaient en même temps à la réduction de la réalité religieuse en Afrique contemporaine. Cela essentiellement dans le rapport à ce que l'entend par religion primitive. En ce sens, selon Alain Mary, « parler de « religions », primitives ou traditionnelles, peut se révéler aussi problématique pour l'anthropologue. Le dilemme peut se résumer ainsi : ou biens s'attacher à montrer que ces cultes sont aussi porteurs d'un sens du mal, de la personne, du divin, et témoignent d'une spiritualité de l'âme primitive qui vaut bien celles des « grandes » religions (…), ou bien se lancer dans une réhabilitation de leur génie propre et de leur différence radicale » (Mary, 1991 :762)
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture