Václav Havel, communication, dérives d'internet, La Société du Spectacle, Guy Debord, Rousseau, Léviathan, Hobbes, Huis Clos, Jean-Paul Sartre
Au lendemain de cette guerre mondiale, la guerre froide s'impose et provoque l'enlisement d'un conflit latent entre les deux puissances les plus armées de la planète : l'URSS et les États-Unis d'Amérique. Cette guerre froide s'entreprend également par industries interposées : l'artillerie, la conquête de l'espace, internet. En effet, les États-Unis s'ouvrent le monde grâce à des avancées technologiques remarquables, proposée de prime abord uniquement à des fins militaires.
[...] En effet, au lieu d'utiliser ces nouvelles technologies pour une utilisation poussée de la communication et ainsi apprendre à connaître l'autre, cette technologie est utilisée uniquement pour des fins superficielles, c'est le constat inquiétant que pose Václav Havel à travers sa réflexion rhétorique. L'auteur s'inquiète de l'utilisation des nouvelles technologies, faites pour favoriser la culture du soi plutôt que de communiquer avec l'autre. Au sein de ses Antimémoires, l'écrivain et ministre de la culture André Malraux reconnaît un vice lâche de l'homme : souhaitant apparaître meilleur que ses homologues : "nous aimons beaucoup connaître d'un autre ce qui le fait esclave". [...]
[...] Est-il nécessaire d'entrer en communication avec le monde, tant les dérives d'internet mettent en avant cette impossibilité de communiquer avec l'âme humaine ? C'est étrange, aujourd'hui, nous pouvons aisément entrer en communication d'un continent à l'autre, mais nous ne sommes pas encore capables d'entrer en communication avec un autre homme. Václav Havel Proposé à l'examen du Diplôme d'Aptitude à accéder à l'Enseignement supérieur belge pour la session 2014-2015, la célèbre citation de l'essayiste, dramaturge, mais également homme d'État tchécoslovaque Václav Havel rend compte de la difficulté inhérente des hommes et des femmes à communiquer, à avancer dans le même sens afin d'éviter l'une des plaies les plus graves et absurdes de l'humanité : la guerre. [...]
[...] Dès lors, l'utilisation de ces plateformes ne nourissent la réelle volonté de ce qui devrait être fait selon l'auteur. En effet, à travers sa rhétorique, Václav Havel dénonce l'utilisation absurde qui est fait de ces nouvelles technologies : elles sont utilisées dans la volonté de satisfaire l'utilisateur, de conforter sa propre opinion et en aucun cas de se remettre en question et d'en apprendre sur l'autre. Václav Havel dénonce le fait que, malgré l'avancée des nouvelles technologiques, l'homme n'a pas su s'ouvrir au monde et s'imprégner des cultures différentes : il est resté lui-même. [...]
[...] En effet, nous pouvons dès lors entre en contact avec n'importe qui, en dépit des lois de la physique et de la géographie. Dès lors, la notion d'utilité s'impose à l'homme de lettre : est-il nécessaire d'entre communication avec le monde, tant les dérives d'internet mettent en avant cette impossibilité de communiquer avec l'âme humaine ? Nous verrons dans un premier temps dans quelle mesure la société occidentale a évolué dans un monde hyper-connecté puis dans un second temps pourquoi l'espoir de Václav Havel semble éteint. [...]
[...] Ainsi, ce n'est pas une problématique liée à l'usage des nouvelles technologies, c'est une problématique plus profonde : celle de comprendre quelle est la nature de l'homme. Or, cette nature semble enraciné et impossible à changer, ou du moins faiblement apte à être modifié en si peu de temps au regard de l'histoire humaine. Dès lors, Václav Havel s'inscrit dans ce courant philosohpique et hisrotirque humaniste qui plaide pour une modification des comportements humains avec pour paradigme l'ouverture vers les autres : pierre angulaire de toutes les relations sociales humaines. [...]
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