Incivilités, lieux publics, savoir-vivre ensemble, vie quotidienne, comportement
Entre la réalisation d'une campagne de sensibilisation de la RATP, un extrait de Julien DAMON, sociologue très connu, Être poli fait du bien, un extrait de Soyons Polis de Pascale Kremer et enfin, un article de Sébastien Roché paru en 1994 dans Projet, les tentatives pour nous faire réfléchir sur notre comportement en société ne sont cette fois-ci pas vaines.
En effet, ces cinq documents très explicites et si vrais nous sensibilisent et nous font surtout réfléchir sur un thème connu de tous : les incivilités dans la vie quotidienne.
Qui n'a jamais subi les énervements et l'impolitesse d'une personne qui s'est crue au-dessus des autres ? Personne !
[...] Des solutions : le savoir-vivre ensemble. C'est dans cette optique et dans ce climat que la campagne de sensibilisation de la RATP est venue d'imposer (document 1). Et c'est certainement ce contexte qui lui a fait connaître un tel succès (document 3). En effet, en menant une réflexion intelligente sur la problématique des incivilités, la RATP est parvenue à sensibiliser sans pour autant stigmatiser les responsables. Ils y sont parvenus en donnant à leur campagne une note humoristique ainsi qu'un ton décalé. [...]
[...] C'est donc un sujet qui perturbe. Où sont donc passées nos valeurs ? Notre société en évoluant est devenue de plus en plus individualiste et mobile, c'est ce qu'affirme Sébastien Roché (document 5). Le brouillage des repères est donc un souci dans ce genre de société car cela forme des atteintes à l'ordre public mais aussi aux droits des personnes. Dans le document Pascale Kremer, parle, elle de déshumanisation des espaces : la mobilité du personnel responsable ou tout simplement son absence est à coup sûr, un facteur de dégradations et donc d'insécurité. [...]
[...] Franchir cette limite serait prise comme une agression pour la personne qui la subirait et sera donc au départ de toute incivilité. C'est pourquoi, c'est tout d'abord contre ce genre d'incivilités mineures qu'il faut lutter. II. Lutter contre les incivilités A. Une croisade contre les incivilités (Pascale Kremer : document Il est nécessaire de faire bouger les choses et Julien DAMON, célèbre sociologue l'a bien compris (document 4). Pour lui, on ne peut pas rester inactif face à des comportements qui se veulent de plus en plus déplaisants. Il parle d'insécurité. [...]
[...] La poule et ses jacassements incessants sont dérangeants pour les autres passagers. Le message de l'affiche est donc très parlant et est de plus, complété par une signature explicite : Restons civils sur toute la ligne Il n'est pas nécessaire de parler fort au téléphone. La vie privée des autres n'intéressent personnes à part peut-être les voyeurs et encore c'est à confirmer. Accompagnée de ses quatre amis, le buffle, le paresseux, le lama et la grenouille, la poule a fait son effet. [...]
[...] C'est le cas principalement de ceux qui côtoient les clients. On peut prendre l'exemple des managers de terrain (document 3). La situation est la même également dans les bureaux de poste, dans les hôpitaux. Un chiffre est même donné pour illustrer ce fait : des personnes qui accueillent le public à la Poste sont au moins une fois par jour victimes d'incivilités (document 3). De plus, l'insécurité se développe dans la vision que ces incivilités peuvent devenir plus graves et plus violentes, qu'elles ne seraient qu'un commencement, ce qui n'est pas totalement faux. [...]
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