Le Carnaval est un lieu de rassemblement où les codes sont bousculés. On se déguise. On s'agite. On crie. On se lance des confettis au visage. On peut se demander d'où provient cette attente pour cette fête étrange. On peut penser que c'est un moment de liberté, de légèreté et d'amusement pour marquer la Mi-Carême, qui impose de mettre un frein à ses tendances naturelles. Cependant, nous pouvons également émettre l'hypothèse que le Carnaval est un reflet de la société humaine : on a besoin de lâcher un peu la corde de la bête qui sommeille en nous, d'exprimer sa violence et sa brutalité.
[...] Le Carnaval est un reflet de la société, mais avec un décalage essentiel. L'humour et le second degré sont des composantes fondamentales de cette fête, elle permet d'oublier les soucis, se moquer du rang des individus et rendre amusantes les choses qui habituellement nous attristent. S'il peut s'apparenter à un reflet de la société humaine axé sur le second degré, le décalage et l'humour afin de rendre la dureté de la vie plus supportable, la fête du Carnaval peut aussi être perçue comme le lieu où, par troupeaux entiers, les gens viennent montrer toute l'étendue de leur sottise et de leur animalité. [...]
[...] Le Carnaval, une fête qui reflète la société. Le Carnaval est un lieu de rassemblement où les codes sont bousculés. On se déguise. On s'agite. On crie. On se lance des confettis au visage. On peut se demander d'où provient cette attente pour cette fête étrange. On peut penser que c'est un moment de liberté, de légèreté et d'amusement pour marquer la Mi-Carême, qui impose de mettre un frein à ses tendances naturelles. Cependant, nous pouvons également émettre l'hypothèse que le Carnaval est un reflet de la société humaine : on a besoin de lâcher un peu la corde de la bête qui sommeille en nous, d'exprimer sa violence et sa brutalité. [...]
[...] Si les individus gays et joyeux y voient une occasion de tourner la tristesse de la vie en ridicule et refaire le plein d'énergie, les personnes d'un naturel plus posé et plus sage y trouvent l'occasion de se lâcher complètement afin de garder la passivité qui les caractérise davantage durant une autre année. Le Carnaval est une invention humaine, étudier le Carnaval revient donc, indirectement, à étudier la nature humaine. Certains la trouvent réfléchie et capable du meilleur (présence de second degré, humour ) et d'autres la voient d'une brutalité sans limites et d'une grande médiocrité. [...]
[...] Le Carnaval à un caractère universel, il ne connaît aucune frontière et il est impossible d'échapper à ces lois, qui ne sont autres que celles de la liberté. C'est une renaissance et une rénovation à laquelle tout le monde participe. Tel était en tout cas l'idée, l'essence du Carnaval au Moyen-Âge. C'est ce que nous explique Mikhail Bakhtine dans son livre L'œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen-Âge et sous la Renaissance. Les festivités du Carnaval seraient donc un moyen pour les individus de commencer un nouveau cycle et, pour cela, il serait nécessaire qu'ils se libèrent, quelques jours durant, de toutes les frustrations de la société. [...]
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