Dès le Moyen-Age, la doctrine chrétienne prône la bienveillance pour les personnes handicapées, avant que par peur, au XIVe siècle, la société ne décide de les mettre à l'écart.
La philosophie des Lumières et les progrès scientifiques réalisés à cette époque (18e) mettent en avant les problèmes de déficience et de leur prise en charge.
Avant les lois d'obligation scolaire, les enfants handicapés n'étaient donc pas scolarisés.
Malgré tout, des expériences voient le jour:
- 1760, un prêtre ouvrit la 1e institution pour les enfants sourds et muets;
- 1784 est créée l'Institution Royale des jeunes aveugles (où Louis Braille créa l'alphabet en braille).
[...] C'est ainsi que sont créées, en 1909, les classes de perfectionnement, pour éduquer les anormaux d'école en se basant sur les tests d'intelligence de Binet et Simon. Un certificat d'aptitude à l'enseignement des enfants arriérés pour les instituteurs est créé. L'éducation des élèves en échec est pensée dans une logique de réadaptation. Les enfants porteurs de handicaps invalidants sont scolarisés dans des établissements essentiellement gérés par des associations de parents ou des congrégations avant le développement des classes au sein d'établissements spécialisés IMPro- CMPP). [...]
[...] Les RASED sont créés en 1990 pour traiter les difficultés scolaires et dépister les handicaps. En 2002, la maîtrise de la langue étant l'enjeu central de la scolarité, un plan d'action est établi pour les enfants atteints de troubles du langage oral ou écrit (dyslexie, dyscalculie, dysgraphie ) Dans le cadre de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation à la citoyenneté des personnes handicapées a permis de passer d'une conception individuelle du handicap à une conception interactive et sociale (handicap défini comme une situation singulière dans un contexte et un environnement donné) L'accessibilité et la compensation sont les 2 piliers de cette loi. [...]
[...] La prise en charge du handicap Définition 1 II- Historique du rapport école handicap 1 III- Qu'en est-il aujourd'hui, en France ? 4 Le P.P.S 5 Les enseignants "référents" 6 A.V.S 6 La formation des enseignants 6 Les C.L.I.S 7 Les partenariats 8 IV- et en Europe ? 8 Sitographie : 10 Définition Définition du handicap par OMS (loi de 1975) : Constitue un handicap toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou de plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant La nomenclature officielle des handicaps de l'OMS datant de janvier 89 reconnaît trois niveaux dans le handicap : - la déficience : altération d'une fonction (psychologique physiologique ou anatomique) - l'incapacité : la réduction partielle ou totale de la capacité à accomplir une activité - le désavantage ou handicap proprement dit : résultat d'une déficience ou d'une incapacité créant un désavantage social Le vocabulaire pour définir le handicap et ses structures témoigne de l'évolution des conceptions dans la prise en charge du handicap. [...]
[...] IV- et en Europe ? Tout comme en France, l'éducation et la scolarisation des élèves porteurs de handicaps sont le fruit d'une évolution historique dans les pays de l'UE. La Suède et le Danemark sont les premiers, dans les années 50 60 à proposer l'intégration des élèves handicapés basés sur le principe de ségrégation'. L'adhésion à ce modèle se multiplie dès les années 70 et dans certains pays des plus réticents à l'intégration (Espagne, Allemagne, Autriche) dans les années 90, grâce, entre autres, à la convention internationale des droits de l'enfant (novembre 1989). [...]
[...] La France, elle, utilise la double terminologie. On relève aussi de fortes disparités dans les solutions offertes aux élèves ayant des handicaps sensoriels et moteurs. La Suède est, par exemple, un modèle d'intégration avec : une intégration de tous les déficients visuels (contre en Belgique et en France), une proportion de d'enfants déficients moteurs intégrés (contre en Belgique et en France) une intégration importante des déficients auditifs ( contre en France et en Finlande) Bien que l'harmonisation des modes d'évaluation des handicaps et des prises en charge soit recherchée au sein de l'UE, les disparités sont encore grandes et des efforts sont à fournir dans la plupart des pays pour atteindre l'objectif souhaité d'une inclusion totale dans la société en vertu des principes d'égalité et de non-discrimination. [...]
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