Introduction à la boxe thaïlandaise

Thèmes abordés

Sports, Boxe thaïlandaise, Muay Thaï, combat, matchs officiels, entrainement, rounds, victoire par KO, culture thaïlandaise, points d'impact, techniques de combat, rituel Ram-Muay

Résumé du document

La boxe thaïlandaise, aussi appelée Muay Thaï, est une pratique ancestrale dont le secret des techniques restait encore jusqu'à peu inconnues, pour le simple fait qu'elle était utilisée par l'armée. Ce sport n'était donc pas, à la base, fait pour le grand public ni pour tous les âges. En effet, les techniques employées nécessitaient une grande maitrise, car le but final de cet apprentissage était de pouvoir tuer son adversaire en combat à mains nues. Le Muay était, par exemple, enseigné aux armées de l'Empire khmer. Mais l'efficacité de cet art martial a suscité un engouement chez la population thaïlandaise, de tout âge et de toute profession.

Extraits

[...] On peut aussi constater l'existence de techniques de saisie, de projections, de balayage, de blocage. Contrairement aux idées reçues, le boxeur n'est pas une simple machine à envoyer des coups. Non, les boxeurs, durant le combat, analysent l'adversaire, ses points faibles, ses points forts, les différents angles d'attaques. Ils vont adapter les techniques qu'ils utiliseront à chaque adversaire. Et c'est ce qui fait de la boxe thaïe un art complet, car avec ce mélange de techniques, la difficulté est donc rehaussée, cela rend l'adversaire plus difficile à analyser et donc à vaincre. [...]

[...] Les combattants portent, en plus de leurs shorts, des gants et des bandages. Ils sont munis d'une coiffe (Mongkon) et de deux nœuds autour des deux bras appelés  Prajeet  qui ne servent juste que pour respecter la tradition thaïe, ils sont enlevés avant le combat. Le combat Maintenant le combat. Les matchs officiels comptent 5 reprises de trois minutes avec entre chaque round 1 minute 30 secondes de repos. Ce repos permet également à l'entraineur qui a analysé le style de jeu de l'adversaire de conseiller son poulain pour une meilleure efficacité. [...]

[...] Ce sport n'était donc pas, à la base, fait pour le grand public ni pour tous les âges. En effet, les techniques employées nécessitaient une grande maitrise, car le but final de cet apprentissage était de pouvoir tuer son adversaire en combat à mains nues. Le Muay était, par exemple, enseigné aux armées de l'Empire khmer. Mais l'efficacité de cet art martial a suscité un engouement chez la population thaïlandaise, de tout âge et de toute profession. La culture de la boxe en Thaïlande En effet, la culture de cet art est devenue aujourd'hui une nécessité pour les habitants de la Thaïlande, car un enfant qui nait en Thaïlande, sans aucune distinction de sexe entre les nouveau-nés, a potentiellement deux chances de subsister dans la vie, c'est-à-dire soit de travailler durement toute sa vie dans les cultures qui font la seule richesse (qui est moindre) du pays, soit de s'entrainer, et ça depuis leur plus jeune âge, à la boxe. [...]

[...] Déjà de vivifier le boxeur, afin de le préparer à recevoir des coups violents. Ce massage lui permettra d'avoir une meilleure résistance en préparant son corps à encaisser. Mais aussi, si le massage est doublé avec une crème spécifique, qui est vaguement ressemblante a de la vaseline, il permet d'éviter toute coupure ou si coupure il y d'éviter que le sang ne coule de trop et ne gêne le boxeur dans son combat. Ensuite, il y a ce que l'on appelle le rituel  Ram-Muay  . [...]

[...] Il y a plusieurs issues au combat. Déjà une égalité, si les juges présents ont jugé que le combat était équitable, ils déclarent le combat nul. Un combat peut être gagné de deux manières, soit par l'abandon d'un adversaire, soit aux points qui sont accordés par les juges. Et évidemment, la victoire suprême est la victoire par KO, qui est vraiment synonyme de puissance et d'une victoire nette et sans bavure. Les techniques acceptées : pieds, poings, coudes, genoux. Ainsi, avec ces 4 points d'impact, toutes les techniques peuvent être appliquées. [...]