Terre de traditions, de passions, la Lorraine - et en particulier la Moselle - a une histoire riche dans tous les domaines. Elle a donnée de grands hommes à la France et payée a prix fort sa participation aux divers conflits. Sur le plan culturel, notre région continue aussi à tenir son rang. Le sport s'attache grandement à contribuer à cela et le FC Metz n'en est pas innocent. En effet, s'attarder sur l'histoire du FC Metz, c'est donc se replonger sur plus de 70 ans d'évènements alternant joies et pleurs. Par ses résultats, par ses hommes et les valeurs qu'ils défendirent et défendent encore, le FC Metz est une vitrine du sport mosellan et plus largement du football français.
Avec 56 années de présence et plus de 2000 matches cumulés parmi l'élite du football français, le club à la Croix de Lorraine a vu passé plusieurs générations se ruaient vers son stade fétiche : l'antre de Saint-Symphorien avec toujours la même passion, ce vif grenat d'un maillot symbole de tout un peuple, de toute une région. Nombre d'hommes ont consacré une partie voir l'intégralité de leur vie à cette passion au gré de nombreux sacrifices mais toujours avec cette même flamme. Comme Maurice Barrès l'affirmait par le passé en parlant de la ville de Metz, nous pouvons ainsi en faire le rapprochement pour le club grenat et affirmait, sans chauvinisme mais avec fierté, que le FC Metz « a toujours su se faire aimer ».
[...] Le FC Metz dispute sa deuxième finale de Coupe de France après celle perdue en 1938 face à Marseille. L'adversaire est l'ogre, tant sur le plan sportif que financier, monégasque. Impressionnés mais pas résolus, bien au contraire, le FC Metz défend crânement sa chance et devra attendre la 108ème minute ( pendant les prolongations ) pour voir Toni Kurbos délivrait tout un peuple et offrir le premier titre au club et à une région totalement acquise à sa cause. Jean-Paul Bernad soulevant le trophée de 1984 acquis grâce au buteur : Toni Kurbos La saison suivante, le FC Metz est qualifié pour la Coupe des Coupes du fait de sa victoire en coupe nationale. [...]
[...] Comme un symbole, à l'issue de la saison 1966-1967, le FC Metz finit second de seconde division et obtient son ticket pour la Division nationale, comme elle était appelée à l'époque. Le président Paul Mayer, considérant avoir atteint ses objectifs, c'est-à-dire de faire remonter le club parmi l'élite et le sortir de l'indifférence populaire, remet en raison d'obligations familiales et professionnelles, le 21 juin 1967, les destinées du club grenat entre les mains d'un industriel, jeune et dynamique, un passionné de sport en général et du football en particulier : Charles Molinari, originaire de Villerupt, ancien champion de France civil et militaire de moto-cross, un homme de parole, fidèle, attachant, droit et franc. [...]
[...] Beaucoup d'appelés, peu d'élus. Malgré tout le club de haut de niveau peut être une perspective d'intégration pour les jeunes en difficulté souhaitant faire du football un métier et ayant, cela va de soit, un certain talent sportif. Le rôle important que joue le club se situe plus dans la structuration de la personne (goût de l'effort, fixation d'objectifs, mise en œuvre de moyens pour parvenir aux objectifs, remise en question de soi Ces caractéristiques permettront aux jeunes d'aborder la vie professionnelle mieux armé. [...]
[...] Avec l'arrivée d'un génial technicien, Jean Fernandez, le FC Metz réussit son pari de raccrocher le wagon de la Ligue 1 l'année suivante. Comptant sur un effectif jeune et enthousiasme comme Adebayor, Proment, Niang, D'Amico, Bastien, Obraniak ou encore Borbiconi, cette saison en enfer donna paradoxalement un vrai bol d'oxygène aux supporters messins après les années de disette qui ont suivi la période dorée d'avant Coupe du Monde. D'autant que lors de cette saison 2003-2004, le FC Metz réussit à atteindre les demi-finales de la Coupe de la Ligue éliminé de justesse en prolongations face à Sochaux. [...]
[...] Après s'être défait de trois clubs de Division Mulhouse au premier tour, Quimper en quart de final et Reims en demi-finale, le FC Metz affronte en finale Sochaux, également pensionnaire de seconde ligue et tout comme Metz très prolifique en attaque. Metz se méfie donc de ce 11 juin 1988 au Parc des Princes. Devant spectateurs en fête, Stéphane Paille ouvre le score pour Sochaux avant qu'Eric Black n'égalise. La seconde mi-temps ne permet pas aux deux adversaires de se départager. [...]
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