La théorie de l'autodétermination
Deci et Ryan (1985) proposent l'existence de plusieurs formes de motivations plus ou moins autodéterminées : l'amotivation, la motivation extrinsèque et la motivation intrinsèque. La motivation intrinsèque est la motivation la plus autodéterminée alors que l'amotivation reflète l'absence de motivation autodéterminée.
Ces différentes formes de motivation peuvent être mises en relation avec le locus de perception de causalité. Le locus de causalité est impersonnel avec l'amotivation. Le locus est externe avec les régulations externes et introjecté. Le locus de causalité est interne avec la régulation identifiée, la régulation intégrée et la motivation intrinsèque (...)
[...] De même lorsqu'elles sont attribuées en fonction de qualité de la performance et du contexte interpersonnel et qu'elles sont plus supportrices que génératrices de pression. C'est donc la signification que l'individu octroie à la récompense qui va déterminer l'influence sur la motivation. Les récompenses vont de paire avec l'intervention de l'entraîneur. De plus, pour mettre en lien la motivation et le locus de contrôle, on peut s'intéresser à la relation entre la perception de soi et l'action, plus précisément entre les forces personnelles et les forces situationnelles (Heider, 1958). [...]
[...] Dans un sens plus restreint, prenons l'exemple de l'exécution d'un appui tendu renversé (ATR) en gymnastique. L'élève qui réussit à se renverser en gardant les bras tendus aura le sentiment d'être compétent dans ce mouvement. Il développera donc de la confiance dans ce mouvement. Dans le cas, la satisfaction du besoin de compétence sera atteinte puisque l'individu aura atteint le résultat désiré. Le besoin d'appartenance sociale, appelé aussi besoin d'affiliation, fait référence au sentiment d'être connecté et compris par les autres. [...]
[...] De plus, les variations des expectations faisant suite aux renforcements semblent dues non seulement à la nature de la situation mais aussi à une caractéristique de la personne qui obtient ce renforcement. Rotter (1966) distingue deux types de personnes : celles qui ne perçoivent pas le renforcement obtenu comme déterminé par leur comportement mais par des facteurs incontrôlable, on parlera alors du locus externe, et celles qui considèrent le renforcement obtenu comme dépendant de leur propre comportement, celle-ci feront référence à un locus interne. [...]
[...] Il existe 3 formes de motivation intrinsèque. La motivation intrinsèque à la stimulation reflète un engagement pour les sensations agréables, le plaisir, l'excitation ou la beauté esthétique. La motivation intrinsèque à la connaissance implique un engagement pour le plaisir et la satisfaction d'apprendre et d'explorer. La motivation intrinsèque à l'accomplissement fait référence à l'engagement pour le plaisir et la satisfaction de relever un défi ou de se surpasser. Le comportement intrinsèquement motivé repose sur la satisfaction de trois besoins psychologiques : le besoin d'autonomie, le besoin de compétence et le besoin d'appartenance sociale. [...]
[...] Une attribution causale est influencée par des résultats antérieurs et a un effet sur des comportements futurs notamment parce qu'ils affectent le choix, l'intensité et la persistance du comportement (Weiner 1978, 1985). Rappelons que la causalité des événements peut être attribuée à des facteurs personnels ou impersonnels (Heider, 1958). L'attribution causale se définit selon 4 dimensions à savoir le locus de causalité, la stabilité, la contrôlabilité et enfin la globalité. En ce qui concerne le locus de causalité, la perception de l'origine de la cause du comportement peut se décliner en deux modalités interne et externe. L'attribution d'une causalité interne s'explique par les capacités et les compétences de l'acteur. [...]
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